29/01/2023
INFO ACTU17. Un homme de 50 ans a été retrouvé sans vie dans sa cellule de la prison de la Santé à Paris. Hafid B. avait été mis en examen et incarcéré ce jeudi pour l’assassinat de son ex-compagne, qui a été empoisonnée avec du mercure.
Hafid B., l’homme mis en examen et écroué ce jeudi à Paris pour l’assassinat de son ex-compagne Catherine D., décédée après avoir ingéré du mercure, s’est suicidé dans sa cellule de la prison de la Santé à Paris (XIVe) ce dimanche, alors qu’il se trouvait à l’isolement selon nos informations. Il présentait une plaie au niveau de la gorge d’après les premiers éléments.
Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte nous indique le parquet de Paris. Les investigations ont été confiées au troisième district de police judiciaire (DPJ).
[…]28/01/2023
Les proches de Hafid B., ce Parisien de 50 ans soupçonné d’avoir assassiné son ex-compagne en la droguant à petit feu, se disent « sidérés » par cette histoire. L’un d’eux nous parle de ce membre de la famille, jamais revenu en Moselle mais avec qui le contact subsistait.
Au cœur du bassin houiller et non loin de la frontière avec l’Allemagne. C’est ici, dans une commune urbaine de la Moselle, que Hafid B., cet homme de 50 ans soupçonné d’avoir assassiné son ex-compagne et mère de ses deux enfants, en la droguant avec du mercure, a vu le jour et a grandi au début des années 1970. C’est là aussi que plusieurs membres de sa famille résident toujours, contrairement à lui, installé à Paris depuis de très longues années.
Des proches qui découvrent, entre incrédulité et effarement, les effroyables soupçons pesant sur Hafid, mis en examen pour « empoisonnement avec préméditation » et placé en détention provisoire jeudi soir, des faits — qu’il a niés avec force face aux policiers de la brigade criminelle —, passibles de la prison à vie.
[…]Catherine, droguée à petit feu avec du mercure, dont deux fioles ont été retrouvées dans le frigo de l’appartement du couple, à côté du cadavre d’un chat dont les enquêteurs vont vérifier s’il aurait pu servir de cobaye.
Hafid, un assassin ? Insensé, vu de Moselle. « C’est une personne posée, c’est impossible qu’il ait pu faire ça. Impossible. Ça aurait été quelqu’un de perturbé, on aurait compris, mais ce n’est pas le cas, je ne peux pas y croire. Est-ce que cela ne pourrait pas être un suicide du coup ? » développe ce proche parent du mis en cause, faisant état de la « sidération » d’une famille entière.
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