Éducation et formation
L’éducation et la formation occupent une place majeure dans le plan gouvernemental.
Entre autres mesures, il prévoit l’organisation d’une visite historique ou mémorielle pour chaque élève dans sa scolarité et l’intégration dans toutes les formations de jeunes de contenus sur l’action contre la haine.
Côté formation, les professeurs, les personnels scolaires, mais aussi les agents publics seront sensibilisés aux enjeux du racisme, de l’antisémitisme, de l’antitsiganisme et des discriminations.
Des sanctions plus fortes contre les auteurs
Contre ceux qui répandent la haine en ligne, le plan mobilisera les plateformes et les influenceurs pour mettre au point de nouveaux outils numériques.
D’autres mesures s’appliqueront au monde de l’entreprise pour mieux protéger les salariés, ainsi qu’au secteur de l’immobilier pour garantir l’accès au logement à tous les citoyens, quelle que soit leur origine.
Le plan gouvernemental entend punir plus lourdement les auteurs : le code pénal sera complété pour les provocations et infractions racistes non publiques.
Dans le même temps, des sanctions s’appliqueront aux médias en cas de condamnation pour racisme, antisémitisme ou apologie de crime contre l’humanité.
Un combat collectif
Agir contre la haine et les discriminations, c’est aussi les mesurer.
Des enquêtes d’opinion, menées par les ministères de l’Intérieur et de l’Éducation nationale, questionneront régulièrement les citoyens de tous âges sur les faits racistes ressentis et/ou vécus.
Pour garantir l’application de ces mesures au plus près des citoyens, l’État s’appuiera sur les préfets et des procureurs de la République.
En lien avec les associations et les élus locaux, ils dresseront un bilan annuel des actions réalisées, en métropole comme en outre-mer. Une preuve supplémentaire que l’action contre l’intolérance est l’affaire de tous.