Le 9 décembre, un Bangladais hébergé dans la résidence habitat jeunes (ex-FJT) de Bruay-La-Buissière agresse un responsable à coups de couteau. S’il a été condamné à trente mois de prison, il n’a pas dit un mot pour expliquer son geste.
C’est un jeune homme hagard qui s’est assis dans le box, lui qui est en détention provisoire depuis un mois et demi. Un Bangladais de 19 ans qui a semblé absent de son procès, ne répondant ni aux juges, ni à son avocat, ni à l’interprète. Pourtant les faits qui lui sont reprochés sont graves : des coups de couteau suite auxquels la question de l’intention d’homicide (et donc d’un jugement aux assises) s’est posée…
C’était le matin du 9 décembre. Hébergé à la résidence habitat jeunes de Bruay (ex-FJT), rue d’Argentine, ce résident demande à s’entretenir avec un responsable mais il sort très vite un couteau en céramique de 25-30 cm caché dans son sweat et se jette sur lui. Il lui porte un coup au visage et un autre dans le torse. « Des parties vitales sont visées, explique Me Dubout, avocat de la victime. Mon client s’est vu mourir quand il a visé le cœur ! »
(…) Interpellé près de la résidence, le Bengladais aurait tenu des propos incohérents : des « Allah akbar » et des « J’aime maman », lui parlant même alors qu’elle est décédée…
(Merci à René)
