L’absence des deux hommes, ce lundi après-midi devant la 6e chambre du tribunal correctionnel de Charleroi, témoigne à suffisance de l’absence totale de prise de conscience de la gravité de leurs actes.
On leur reproche un viol commis sur un jeune garçon, transgenre.
Hassan et Said, en séjour illégal, ont nié la prévention lors de leurs auditions. “Hassan nie totalement toute relation avec la victime. Mais son ADN a été retrouvé à l’intérieur de la petite culotte de la victime”, insiste le parquet. Said, lui, coopère davantage que son acolyte en admettant avoir eu “une relation sexuelle” avec la victime, “amenée” par Hassan. Mais elle a été contrainte de se réfugier chez un voisin, après avoir pris la fuite par une fenêtre. “L’absence de consentement est flagrante puisqu’il reconnaît aussi avoir crié à la victime de se taire, parce qu’elle ne voulait pas.”
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