Depuis ces dernières semaines, des larcins nocturnes à Montpellier sont attribués à des mineurs non accompagnés, MNA. L’un d’eux de 17 ans a été interpellé avec un pied de biche.
Les mineurs non accompagnés -MNA– étrangers sont de retour depuis ces dernières semaines à Montpellier. Ou plutôt, certains adolescents sortent du droit chemin pour commettre de nouveau des larcins.
En droit français, un mineur non accompagné -MNA- est une personne âgée de moins de 18 ans séparée de ses représentants légaux sur le sol français. Quelle que soit sa nationalité, elle doit être prise en charge par l’aide sociale à l’enfance, ASE. Cette situation a aussi été décrite au début du phénomène délinquant par l’expression mineur isolé étranger -MIE-, ou simplement mineur isolé, expression qui persiste dans le langage courant.
Une affaire récente implique un MNA : dans la nuit de vendredi à samedi à 2h10, un habitant de la rue des Jacinthes, dans la cité Saint-Martin, réveillé par des bruits suspects, aperçoit un inconnu dans le jardin de la villa de ses voisins, qui sont endormis et qui n’entendent rien, visiblement. Muni d’un objet, il tente d’y pénétrer par effraction. Courageusement, le voisin interpelle l’intrus en lui demandant ce qu’il fait, ce qui provoque sa fuite. Entre-temps, il a alerté police-secours et deux patrouilles sont dépêchées sur zone.
Un suspect à pied en possession d’un pied de biche est rapidement localisé et interpellé, alors qu’il essaie de se dissimuler derrière une haie. En garde à vue, ce MNA de nationalité marocaine âgé de 17 ans, sans domicile fixe, explique qu’il voulait squatter le pavillon avec un complice, également sans abri, mais que personne n’a vu dans le quartier cette nuit-là. Remis à un foyer de l’enfance, il sera jugé par le tribunal des mineurs le 5 avril.
Ils tombent dans une piscine
Autre affaire de cambriolage, dans la nuit de samedi à dimanche vers 0h30 : trois individus qui s’introduisent dans le jardin tentent de forcer des volets d’une villa, boulevard Ernest-Renan, dans le quartier des Aubes. Un riverain est réveillé et compose le 17. Quand un équipage de police débarque, les trois suspects détalent, sautant de jardin en jardin par dessus des murets. Deux d’entre-eux se retrouvent dans un endroit plongé dans l’obscurité totale et tombent dans une piscine.