Bethany Hamilton a déjà fait savoir qu’elle ne participerait plus à des compétitions WSL s’ils autorisaient les hommes biologiques à surfer dans les épreuves féminines.
La World Surf League a en effet annoncé ce week-end qu’elle allait adopter en matière de transexualité, la politique de l’International Surfing Association (ISA) pour tous ses circuits. Une politique qui devrait entrer en vigueur immédiatement.
Concrètement, qu’est-ce-que cela veut dire ? Tous simplement, qu’avec cette politique, les surfeurs nés hommes, sous certaines conditions (lire plus bas), peuvent participer à des compétitions féminines.
(…) À travers un post instagram publié hier, la surfeuse Bethany Hamilton a fait savoir son mécontentement quant à cette décision qui permettrait aux femmes transgenres de concourir au plus haut niveau du surf professionnel contre d’autres femmes.
“(…) Personnellement, je ne participerai pas à des compétitions de la World Surf League et ne la soutiendrai pas si cette règle est maintenue (…) Je sens que je dois prendre la parole et me tenir debout pour les autres qui ne peuvent ou ne veulent pas s’exprimer à ce sujet par peur d’être ostracisé. A-t-on demandé à l’un des surfeurs actuels de la World Surf League ce qu’il pensait de cette nouvelle règle avant qu’elle ne soit adoptée ou annoncée ? Ne devrait-il pas y avoir avoir un débat ? Un taux d’hormones est-il une représentation honnête et précise que quelqu’un est effectivement un homme ou une femme ? Est-ce aussi simple que cela ? Qui fait pression pour cet énorme changement ? Est-ce que c’est mieux pour le surf ? Est-ce que c’est mieux pour les femmes dans le surf ? Si oui, comment ?” avant d’ajouter qu’elle “s’efforçait d’avoir de l’amour pour toute l’humanité, quelles que soient les différences.”
“Je pense personnellement que la meilleure solution serait de créer une division différente afin que toutes puissent avoir une chance équitable de montrer leur passion et leur talent. Je pense qu’il est vraiment difficile d’imaginer ce que sera l’avenir du surf féminin dans les 15-20 prochaines années si nous permettons ce changement majeur.”
(Merci à Rémi)