09/02/2023
« Honte et colère. Honte de l’image que donne Callac, qui n’est pas réelle. Colère d’être passés à côté d’un projet exceptionnel et novateur ». Lapidaire, Sylvie Lagrue résume le ressenti de ces Callacois engagés dans la vie associative et solidaire de la commune, après l’abandon du projet Horizon, attaqué depuis des mois par l’extrême droite car comprenant de l’accueil de réfugiés.
Pour Marc : « On a transposé le débat national sur des projets locaux, de bon sens ». Nouvelle librairie, rénovation de bâtis… « C’était la possibilité de mettre en place des services supplémentaires à la population. Mais on a créé des psychoses qui n’ont pas de sens ».
« Je m’étais dit, c’est bon, ça va passer », se souvient Marianne. Le lendemain, une pétition est mise en ligne. Puis, dans les semaines qui suivent, la contestation monte et l’extrême droite s’en mêle.
« Ça aurait créé du lien entre tous les gens », regrette Catherine. « Le côté positif, c’est que ça nous a rapprochés », glisse Catherine. « On se dit qu’il va bien falloir passer à autre chose. Mais on est marqués au fer rouge. Pour un moment ».
Merci à François V.
28/01/2023
Ce samedi matin, alors que le maire de Callac, Jean-Yves Rolland, s’apprêtait à présenter ses vœux devant près de 300 personnes rassemblées à la salle des fêtes, des incidents se sont produits à l’extérieur du bâtiment. Vers 10 h 30, plus d’une quinzaine de personnes, venues des quatre coins de la Bretagne, se sont donné rendez-vous devant la salle. « Il s’agissait de membres d’extrême gauche et d’antifas toujours mobilisés en raison de l’abandon du projet du centre d’accueil de réfugiés Horizon », explique un témoin. (…)
À l’extérieur, un important dispositif de gendarmerie était sur place, dont les compagnies de Callac et de Guingamp (22). Les forces de l’ordre sont intervenues en utilisant des gaz lacrymogènes. Une voiture de gendarmerie aurait été taguée « Acab » et un militaire serait blessé. Deux personnes ont été placées en garde à vue à la gendarmerie.
15/01/2023
Dans les Côtes-d’Armor, une commune frappée par la pauvreté et un déclin démographique devait être redynamisée par un projet d’accueil de familles d’exilés. Face au déferlement de haine et de menaces de la part de l’extrême droite, le maire a dû y renoncer. Les «activistes», proches de Zemmour, menacent de reproduire ce mode d’action.
«Je n’en dormais plus»
L’imposant pick-up bleu de Danielle Le Menn, 64 ans, surgit sur le parking de la place centrale. La Callacoise, aux grands yeux azur qui ne cillent presque pas, a été l’une des premières à mener la fronde. «Quand j’ai appris qu’on allait faire de Callac un village multiculturel, je n’en dormais plus», assure-t-elle au moment de s’attabler au bureau de tabac. Elle ne se revendique pas militante d’extrême droite : c’est une ancienne enseignante qui a, selon ses dires, autrefois exercé dans les quartiers difficiles à Nîmes. «A l’école, il n’y avait que des musulmans, ça ne m’a pas dérangée. Mais là-bas, j’étais à l’étranger. Le quartier, je l’appelais “Chicago”. Et j’y ai quand même eu les rétroviseurs cassés», assure-t-elle. Elle craint que la situation ne se reproduise dans son bourg, où son père était médecin et son arrière-grand-père commerçant.
«Bretonne jusqu’au bout des ongles»
Danielle Le Menn se dit de plus en plus séduite par Reconquête et ses idées. Comme beaucoup d’habitants ici, elle s’est sentie «gilet jaune» en 2018-2019 et observe avec regret la désertification qui gagne du terrain : commerces baissant le rideau, les services publics en retrait. «Je me suis abstenue pour la présidentielle, mais les idées de Monsieur Zemmour ont commencé à me plaire. Je voudrais qu’on garde notre identité, nos coutumes, nos valeurs. Les femmes voilées dans Callac, je n’accepte pas ça. Je suis Bretonne jusqu’au bout des ongles. Ce qui me fait peur, c’est le communautarisme», assure celle que l’on surnomme parfois ici «granit-granit» en raison de son tempérament réputé dur.
11/01/2023 : Le maire de Callac (22) annonce que le projet d’installation de migrants dans le village est abandonné
L’information est tombée, ce mercredi 11 janvier. Le projet Horizon est abandonné, à Callac, dans les Côtes-d’Armor. La pression était devenue trop forte sur les élus.
L’information vient de fuiter, ce mercredi 11 janvier 2023. Le projet d’accueil et de prise en charge de réfugiés Horizon, à Callac, objet de tant de débats, est abandonné. « Personnellement, j’étais pour le projet mais ce n’était plus tenable, le conseil municipal allait tomber […] J’ai pris la décision de les entendre, de les écouter », a expliqué le maire à l’AFP.
Une information que Jean-Yves Rolland a confirmée à Ouest-France, mais il n’a pas souhaité en dire davantage, préférant d’abord l’annoncer et en discuter avec ses administrés. Depuis des mois, la situation était devenue intenable à Callac. Deux grosses manifestations ont eu lieu, en septembre et novembre, des tags ont été réalisés sur les bâtiments de la commune et les élus étaient menacés. « J’assume la décision d’arrêter […] À un moment, il faut trancher », ajoute Jean-Yves Rolland.
Le projet Horizon consistait, à l’origine, en l’accueil et la prise en charge de réfugiés, tout en menant des projets de revitalisation dans la commune. « C’est dommage qu’on en arrive là […] C’était un projet humain d’une très grande valeur, sans doute très important pour Callac dans l’avenir. »
(Merci à Rémi)
05/11/2022
À 800 mètres de là, une contre-manifestation s’était également installée sous la banderole « BZH ouverte et solidaire ». Parmi les 500 personnes présentes, de nombreux élus, dont la sénatrice Annie Le Houerou, ainsi que des antifascistes, des militants de la CGT, du PCF, de Solidaires, de la France Insoumise…
Rapidement, une centaine de défenseurs du projet, notamment des « antifascistes », munis de fumigènes, ont pris la direction de la place de la mairie. Vers 15 h 30, des projectiles ont été lancés contre les forces de l’ordre, lesquelles ont répliqué par des jets de gaz lacrymogène. Une heure plus tard, la tension est descendue d’un cran et les manifestants ont commencé à se disperser.
15/10/2022
« Les nouveaux habitants sont une chance pour Callac, petite cité rurale vieillissante », avec « de nombreuses maisons [qui] demeurent vides » ou « des dizaines de postes [qui] restent à pourvoir ». « On ne parle pas ici de charité, mais de bâtir un avenir commun » avec des personnes qui « chacun avec leur singularité, apporteront à ce territoire ». Et d’ajouter : « l’accueil de nouvelle population redynamisera notre bassin d’emploi et sera bénéfique pour tout le monde : c’est un pari pour l’avenir ».
Quant à la protestation, « nous déplorons que la simple évocation d’accueillir des étrangers ait engendré un élan d’incitation à la haine ». L’édile parle de « fausses informations » et assure : « non, il n’y aura pas du jour au lendemain des centaines de migrants clandestins à Callac. Ces discours sont ridicules. Ces rumeurs, mensonges et désinformations alimentent la peur et la haine de l’autre ».
Enfin, « mieux qu’un référendum » [réclamé par les opposants, NDLR], Jean-Yves Rolland appelle les « Callacois-es volontaires » à participer à l’élaboration. « Une instance de gouvernance citoyenne est en cours de création. Ce projet global doit être piloté en toute transparence », assure l’élu, qui conclut : « refuser ce programme ” Callac Petite ville de demain “, ne rien faire aujourd’hui, c’est interdire à nos enfants la possibilité de vivre ici, en Centre-Bretagne, demain ».
13/10/2022
« URGENT . A #callac le conseil municipal confirme l’arrivée de 2 familles d’Afrique noire ( 16 personnes ) dans le cadre du projet Viltaïs, parallèle au projet Horizon, imposé par l’Etat. La colère gronde dans le bourg ce matin sur le marché @jylgallou @DamienRieu @FrDesouche ».
Voici le contenu du tweet posté, le 12 octobre 2022, sur le compte twitter de Breizh-info.com (@Breizh_info). Un tweet qui a valu purement et simplement la suspension du compte, et l’impossibilité temporaire (nous avons fait appel) d’informer nos bientôt 13 200 abonnés.
Il s’agit d’une véritable censure – complétée par la censure pratiquée à notre encontre par Facebook depuis des années – totalement injustifiée puisque le tweet en question se contentait de révéler ce qui est en train de se passer à Callac, ce que confirme d’ailleurs l’hebdomadaire Le Poher plusieurs jours après que nous ayons révélé ce second projet, dans un article disponible en ligne […]
La suite sur Breizh Info
06/10/2022
04/10/2022
« Dehors ». « Notre avenir ». « Choisissez pour Callac ». Faisant mention au FLB, ces tags rédigés en breton, apparus dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 septembre, marquent une violente opposition au projet d’accueil de réfugiés, deux semaines après la double manifestation qui avait rassemblé 700 personnes (300 opposants d’un côté, et 400 soutiens de l’autre) dans la commune le 17 septembre.
Une escalade qui inquiète Jean-Yves Rolland, maire, qui reçoit régulièrement des menaces de mort : « Je ne sais pas où ça va s’arrêter. Sur la base de mensonges, certains font signer des pétitions aux gens, créant un climat délétère dans la commune… »
À la demande de référendum sur le projet Horizon, réclamée dans un communiqué par le Parti breton (lire ci-dessous), Jean-Yves Rolland répond que « Ce n’est pas à l’ordre du jour, dans un tel climat. Nous reviendrons plus tard auprès des habitants. J’expliquerai alors, en détails, le projet, dans une lettre ouverte ».
L’Echo de l’Armor et de l’Argoat
17/09/2022
Une manifestation contre un projet d’accueil de réfugiés à Callac (Côtes-d’Armor) est organisée ce samedi au sein même du village breton. Un rassemblement très observé, l’affaire ayant pris ces derniers jours une dimension nationale.
Des étrangers pour repeupler les campagnes : “C’est une formidable idée, on peut leur allouer un lopin de terre et en faire des paysans. C’est l’avenir de notre ruralité” s’enthousiasme Périco Légasse :
16/09/22
Le week-end s’annonce agité à Callac, où militants d’extrême droite et d’extrême gauche vont se retrouver. En cause, une manifestation organisée samedi 17 septembre à 11h, place Jean Auffret devant la mairie, par le parti Reconquête d’Eric Zemmour, contre le projet Horizon, d’accueil de réfugiés.
Une contre-manifestation est organisée à la même heure place du 9 avril 1944, à l’appel d’habitants du pays de Callac et de différentes organisations de gauche et d’extrême gauche.
Pour éviter que les deux groupes de manifestants ne se croisent et que les manifestations ne dégénèrent en affrontements, la préfecture, la gendarmerie et la municipalité ont pris des mesures.
REPORTAGE – Dans cette bourgade du centre de la Bretagne, le projet Horizon sème la discorde: une famille fortunée entend installer des immigrés pour lutter contre la désertification. Un «modèle duplicable», selon ses promoteurs, qui hérisse la population.
«C’est une première en France», se flatte la municipalité. «Nous ne voulons pas être des cobayes!», s’effarent nombre d’administrés. À Callac, paisible bourgade de 2200 habitants dans les Côtes-d’Armor, ce samedi matin s’annonce tendu. Autour de la mairie et de son projet d’accueil de réfugiés, deux manifestations se feront face: un rassemblement «unitaire et patriote» contre le «repeuplement africain de nos villes» et une «mobilisation antifasciste» pour «“grand-remplacer” l’extrême droite par la solidarité».
Le «village Horizon», dont Callac constitue le prototype, est une idée du Fonds de dotation Merci, créé en 2009 par la famille Cohen, anciens propriétaires de la prestigieuse marque de vêtements pour enfants Bonpoint, pour des actions humanitaires.
En lien :
09/09/22
RÉCIT – Avec l’aval du maire, Callac a été choisie par une famille fortunée pour y installer des immigrés. Un «village pionnier» qui pourrait devenir «un modèle duplicable» dans d’autres régions. La contestation monte chez les habitants.
L’idée est de bâtir une «Arche de Noé des temps modernes» en plein cœur de la Bretagne. «Convaincu que les personnes réfugiées sont une chance pour la France», le fonds de dotation Merci, une fondation familiale créée en 2009 pour des actions de solidarité, veut faire «la preuve par l’exemple». C’est donc à Callac, une bourgade de 2200 habitants dans les Côtes-d’Armor, retenue parmi une vingtaine d’autres communes, que s’installera le «projet Horizon» : l’objectif est d’«allier l’insertion de réfugiés au développement d’un territoire». Et que ce «village pionnier» devienne «un modèle duplicable» dans d’autres régions.
«On a construit un projet complet, en traitant tous les aspects, y compris les freins», affirme Chloé Freoa, directrice générale du fonds de dotation et présidente de l’association Horizon. Or, en l’absence de données précises, le projet donne lieu à tous les fantasmes.
16/06/22
NON AU PROJET HORIZON ET À L’ACCUEIL DE 100 MIGRANTS À CALLAC (22)
Composé de Danielle Le Men, Michel Riou et Moulay Drissi, un collectif « pour la défense de l’identité de Callac », opposé au projet Horizon, adresse une lettre ouverte au maire de Callac (Côtes-d’Armor).
(…)
« Ce projet consisterait en la rénovation d’une partie du centre-ville pour y installer durablement une centaine de migrants, définis comme “réfugiés politiques”. Ce projet est porté par la famille Cohen, qui a créé un fonds de dotation Merci. Il serait financé pour une part par la fondation Cohen (fonds privés), une subvention de l’État et un financement de la commune.
L’objectif serait de repeupler une petite ville “vieillissante” par des migrants, de redynamiser le centre-ville et de développer des activités économiques ! Les migrants seraient donc encadrés, logés, formés et 70 emplois leur seraient trouvés.
L’arrivée de 70 familles extra-européennes bouleverserait totalement la vie de la commune et du canton. 38 enfants non francophones seraient scolarisés à l’école de Callac et répartis dans les classes. Cela compliquerait encore plus la tâche des enseignants.
Comment pouvez-vous imposer aux Callacois un tel projet qui remet en cause l’identité de notre population et dont le financement est resté à ce jour non chiffré ?
Une consultation urgente de la population de la commune par référendum s’impose avec des précisions chiffrées sur ce projet Horizon.
Vous allez créer dans la Bretagne profonde, en Argoat, une communauté étrangère avec toutes les problématiques liées à ces regroupements. Vous allez déplacer les problèmes des grandes métropoles dans la campagne bretonne. En effet, où sont les 70 emplois que vous prévoyez pour ces migrants ?
Il est urgent que vous entendiez la colère de la population et que vous consultiez les Callacois par référendum, sans oublier de leur donner des précisions sur le financement de ce projet… »
09/06/22
Il s’agit d’un projet financé par le fonds privé Merci créé par Marie-France Cohen et géré par ses trois fils. Avec bien sûr en garantie du projet des fonds publics. L’objectif est d’accueillir des réfugiés en utilisant les bâtiments vacants. Les promoteurs du projet ont identifié 75 emplois vacants dans la santé, le commerce, l’agriculture. Les emplois seraient accompagnés par des fonds de dotations pendant dix ans (Le Télégramme, 12/04/2022). Mais pourquoi ne s’intéressent-ils pas aux personnes sans emploi du secteur ? Selon l’INSEE, le taux de chômage des 15-64 ans était de 17,6% dans la commune en 2018, soit 116 chômeurs.
Sous le titre « Callac veut revivre grâce aux réfugiés », Ouest-France (16/04/2022) donne d’autres informations. La municipalité envisage d’acquérir les locaux de l’ancienne école Saint-Laurent pour y installer les premiers réfugiés. Un certain nombre d’entre eux seraient également installés dans divers endroits du bourg pour favoriser la mixité. Lors de la réunion publique du 14 avril 2022, les frères Cohen et la directrice des fonds étaient venus avec des maquettes de revitalisation du bourg réalisées par les étudiants de l’Ecole Nationale d’Architecture de Rennes. De quoi impressionner le public évidemment ! Ouest-France rapporte également que le lendemain de la réunion publique, à l’occasion de la signature de la convention entre la famille Cohen et la mairie, le député de Guingamp, Yannick Kerlogot (LREM), à l’origine de la mise en relation du fonds avec Callac, se dit « extrêmement confiant pour la suite ». Le conseiller régional Arnaud Toudic (tête de liste aux élections régionales de Daniel Cueff en Côtes d’Armor et candidat aux législatives à Guingamp) affirme que « la Région accompagnera ce projet. Vous êtes en train de créer un nouveau monde ». Un nouveau monde, en effet !
07/04/22
Convaincus que la population migrante est une chance pour la France, le Fonds de dotation Merci mène depuis 2018 une réflexion collaborative en vue de repenser l’accueil des populations réfugiées. C’est ainsi qu’est né « Horizon ».
Le projet Horizon consiste à rénover ou construire un village avec des personnes réfugiées et non-réfugiées qui, grâce à leurs savoir-faire, participeront au développement d’activités économiques, sociales et culturelles, répondant aux besoins d’un territoire.
Le Fonds de dotation Merci a l’ambition de prouver par l’exemple qu’une autre forme d’accueil est possible, différente des traditionnels centres d’hébergement temporaire.
« Horizon » est un village multiculturel peuplé d’habitants réfugiés et non-réfugiés qui s’y installeront durablement.
On ne parle pas ici de charité, mais de bâtir un avenir commun avec des hommes et des femmes qui, chacun avec leur singularité, apporteront à ce territoire : proximité, mobilité, emploi, diversité, éducation, santé, culture…
Arche de Noé des temps modernes, ce village pionnier a pour objectif de devenir un modèle duplicable.
Horizon cherche actuellement son premier lieu d’implantation.
Dans le cadre de ce projet, le Fonds de dotation Merci agit en tant qu’opérateur. Cependant, de sa conception à sa mise en œuvre, le Fonds de dotation Merci s’appuie sur des compétences multiples en mobilisant autour de lui un réseau d’experts (architecte, juriste, psychologue, chercheur-enseignant, sociologue, artiste…), d’organisations spécialistes de l’accueil des populations migrantes, d’élus locaux, et de personnes réfugiées ou en demande d’asile en France.
CARACTÉRISTIQUES
• Horizon propose une solution innovante par son approche globale, en permettant de concilier accueil, logement, inclusion, mixité, éducation, emploi, santé et culture dans un même dispositif.
• Horizon a été pensé pour favoriser l’accueil des personnes réfugiées, mais aussi pour encourager le développement économique d’une région. Ces deux objectifs se complètent et se servent mutuellement.
• L’accueil de cette population est une chance, tant sur le plan humain qu’économique, puisqu’il fera renaître des métiers abandonnés, permettra potentiellement à une école de ne pas fermer ses portes et assurera le maintien de commerces et d’exploitations agricoles dans la région.
• La pérennité de ce village sera assurée à moyen terme par l’émancipation économique de ses habitants.