Ce témoignage est la conséquence d'un évènement survenu dans la nuit de mercredi à jeudi 9 février. Dans la soirée du mercredi, à Chatenay-Malabry (92), un équipage de police sécurise les abords d’un contrôle, non loin de la cité des Buttes Rouges. Les policiers de cet équipage..
— Amaury Bucco (@AmauryBucco) February 12, 2023
… adopte ce soir-là un comportement provoquant et les appelle par leur nom et prénom. C'est, là-bas, devenu une habitude, selon une source : une façon d'intimider les policiers. « Vous êtes des acteurs, si vous avez quelque chose à faire faites le » leur déclare Junior M…
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… leur lance alors, comme un avertissement: « allez bien vous occuper de vos enfants ! ».
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De fait, 3h plus tard, le policier qui a fait usage de gaz lacrymogène, toujours en service, est averti par le standard du commissariat que sa femme, Jessica* (qui a tenté de le joindre)
En entendant les bruits, Jessica a aussitôt appelé sa voisine pour lui demander si elle a entendu le même bruit. La voisine lui confirme. Dehors, les bâches présentes sur deux motos ont été retirées et Jessica aperçoit par la fenêtre deux silhouettes en train de prendre la fuite.
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« FDP », « Sale Keuf » ou encore « PD » peut-on lire sur la voiture.
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Ce n'est pourtant pas ce seul "avertissement" qui inquiète tant les deux conjointes de policiers que @Cnews a interrogé. Cet incident intervient dans un contexte particulièrement délétère à Chatenay-Malabry.
à leur vie privée. Fin décembre, un policier avait même affirmé avoir été suivi jusque chez lui. Certains policiers ont porté plainte. Face à cela, le préfet de police de Paris, s’était rendu le 28 décembre auprès des policiers de Chatenay-Malabry pour apporter son soutien 👇 pic.twitter.com/saNaUtrV36
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Deux hommes de 18-20 ans étaient déjà venus sonner chez son voisin, en se faisant passer pour des amis de Stéphane, pour connaitre son adresse exacte. Par la suite, d'autres jeunes étaient venus vendre un calendrier dans le voisinage, et avait pris la fuite après avoir
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Elle est finalement revenue au domicile conjugal fin janvier, parce que leurs deux enfants en bas âges vivaient mal cette séparation et parce qu'elle devait remplir certaines obligations professionnelles. Choquée par ce nouvel incident, elle raconte à @Cnews vivre avec la peur.
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Elle a rédigé une lettre début janvier pour faire part de la détresse de sa famille à Laurent Nunez. Stéphane, son conjoint policier, a quant à lui demandé sa mutation début janvier. Un responsable syndical indique qu’elle ne lui a toujours pas été accordée, que rien ne bouge.
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Des jeunes de la cité des Buttes Rouges ont été aperçus, un soir, dans la petite commune où elle est domiciliée, quelques heures après la fin de service de son mari. Elle indique a Cnews avoir perdu 5kg depuis fin décembre et vivre dans la crainte d’être suivie jusqu’à chez elle.
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Pour ces deux femmes, une seule solution possible: fuir, loin.
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🗣️« Aujourd'hui on fait face à une véritable haine anti-flic » : Perrine Sallée, fondatrice de l'Association 𝙁emmes des 𝙁orces de l'𝙊rdre en 𝘾olère, était interrogée ce matin sur @Cnews:pic.twitter.com/FN4zxBakUf