13/02/23
- Les demandeurs d’asile insistent sur le fait qu’ils “n’ont rien fait de mal” après les violences
- Au total, 15 personnes, dont un adolescent de 13 ans, ont été arrêtées depuis les émeutes
Les manifestants ont incendié un fourgon de police et ont scandé “sortez-les” lors de l’émeute du 10 février.
La police a été bombardée de missiles et forcée de porter des vêtements de protection, notamment des boucliers anti-émeute et des casques.
Care 4 Calais a ajouté: “La situation est extrêmement triste. (…) Nous avons rencontré des gens d’Afghanistan, d’Iran, de Syrie, du Soudan, d’Irak – ce sont quelques-uns des endroits les plus dangereux au monde. Leurs maisons ont été bombardées, des villages saccagés. Leurs enfants ont été persécutés. Certains ont été horriblement torturés. Ils sont venus ici pour demander notre aide, pensant que le Royaume-Uni était un sanctuaire. Et ils ont été accueillis avec hostilité et peur.”
Les émeutes auraient été déclenchées par une vidéo en ligne d’une écolière qui a déclaré avoir été harcelée sexuellement par un homme de 25 ans qui aurait séjourné à l’auberge.
(…) Daily Mail
11/02/23
Trois personnes soupçonnées de troubles violents ont été arrêtées à la suite d’affrontements devant un hôtel offrant un refuge à des demandeurs d’asile dans le Merseyside.
Des foules se sont rassemblées près de l’hôtel Suites à Knowsley, où un fourgon de police a été incendié.
[…]Clare Mosley, fondatrice de l’organisation caritative pour les réfugiés Care4Calais, a déclaré à la BBC qu’elle avait participé à une contre-manifestation de solidarité avec les migrants.
Elle s’est dite « profondément choquée et secouée » de voir « des centaines » de manifestants, qu’elle a décrits comme « d’extrême droite », en colère contre les migrants dans l’hôtel.