La troisième sera la bonne. Pour le quotidien britannique The Times, Marine Le Pen s’impose comme « l’ennemie populiste » d’ Emmanuel Macron à l’ Assemblée nationale face à « la tentative impopulaire du président de faire travailler les Français plus longtemps ». La présidente du Rassemblement national a, selon le quotidien, « renforcé sa stature de présidente en attente après quinze jours de débats chaotiques » à l’Assemblée. Et ainsi devenue une « politicienne mainstream », elle serait « désormais favorite pour être présidente » en 2027.
Le quotidien argumente notamment sa position en s’appuyant sur les sondages d’opinion et souligne que « le taux d’approbation de Le Pen a légèrement augmenté de quelques points depuis les élections du printemps dernier à 37 %, contre 38 % pour Macron dans le sondage Louis Harris de ce mois-ci ». Il rappelle également le contexte européen, marqué par l’élection de Giorgia Meloni au poste de Premier ministre en Italie. Surtout, écrivent nos confrères, « la « diabolisation » de Le Pen s’est émoussée depuis qu’elle a abandonné son opposition à l’Union européenne et assoupli sa position sur l’immigration ».
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