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26/02/2023

M’jid El Guerrab ne sera pas le bienvenu. Sans étiquette, l’ex-parlementaire briguera en avril son ancien siège dans la 9ème circonscription des Français de l’Étranger. En cas d’élection, l’ex-député, condamné pour des faits de violences, ne pourra pas siéger au sein du groupe Renaissance. S’il ne souhaite «aucune étiquette», ce dernier a appelé «tous les partis modérés» à le soutenir, dans une interview accordée à Paris Match. Le camp présidentiel n’a pour l’instant investi aucun candidat face à son ancien député.

«Quelqu’un qui a été reconnu de faits de violence n’a pas à siéger à nos côtés», a déclaré Prisca Thévenot sur le plateau de Dimanche en politique sur France 3. Une décision assumée par l’ensemble du groupe et la présidente, Aurore Bergé, a-t-elle précisé.

En 2017, M’Jid El Guerrab avait frappé à coups de casque de moto un responsable socialiste, Boris Faure. Il a été condamné à un an de prison ferme et deux ans d’inéligibilité, dont il a fait appel. Après l’invalidation de l’élection de Karim Ben Cheichk (Nupes) pour des problèmes de vote informatique, El Guerrab tentera de récupérer en avril son ancien siège dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest).

Le Figaro

08/02/2023

M’jid El Guerrab a annoncé sa candidature aux législatives partielles sur la neuvième circonscription extérieure des Français de l’étranger (FDE), face à Karim Ben Cheikh, après l’annulation de l’élection de juin 2022. En conférence de presse à Casablanca, il a estimé que les FDE avaient besoin d’un député qui porte leur voix. Le 30 août 2017, rue Broca, à Paris, Il  assène deux coups de casque sur le crâne du député socialiste Boris Faure, qui souffre d’un traumatisme crânien et d’une hémorragie cérébrale. Le 12 mai 2022, il est condamné à trois ans de prison dont un ferme et à deux ans d’inéligibilité, et fait appel.

«Il faut une candidature qui apaise les choses, notamment dans les relations entre l’Europe et l’Afrique et surtout entre la France et le Maroc. Je serais au rendez-vous et jusqu’au bout», a promis M’jid El Guerrab. Son programme s’axe sur cinq points, «les 5 S : Scolarité (prix des écoles), Santé (CFE et son prix), Sécurité (en particulier dans le sahel – Mali, BF, Niger), Solidarité nationale (appartenance à la nation, bourses, droits sociaux) et Service public consulaire».

Revenant sur sa situation judiciaire, il a indiqué avoir un accord de confidentialité avec Boris Faure. «J’ai fait appel du jugement de première instance. Je suis éligible et je compte bien être élu», a-t-il affirmé. Concernant son étiquette politique, il a déclaré ne pas être sectaire. «Indépendant et libre. Je ne fais pas preuve de sectarisme. Mes amis sont les indépendants. Je m’opposerai si il faut s’opposer», a-t-il dit.

Dans un autre registre, El Guerrab estime qu’«être binational, c’est un droit supplémentaire mais surtout un devoir supplémentaire : il faut rapprocher les deux nations Maroc et France». Dans ce sens, il a qualifié d’«inacceptable» le «Maroc bashing». «J’appelle à l’apaisement et à une visite d’Etat du président Emmanuel Macron (…) Les Français du Maroc ne comprennent pas pourquoi on s’acharne sur le Maroc. Les liens sont très forts et nous sommes intimement liés

Dans le cadre de sa campagne et en cas d’élection, le candidat a estimé que l’une de ses missions était de «faire en sorte que cette relation reparte». Le vote se tiendra les 2 et 16 avril prochain, à l’urne et via Internet.

yabiladi

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