La semaine dernière, les démocrates de Virginie ont rejeté un projet de loi qui aurait obligé les écoles à enseigner les dangers et les victimes du communisme, après que le plus grand syndicat d’enseignants de l’État eut fait valoir que cela pouvait encourager un sentiment anti-asiatique.
Emily Yen, coordinatrice de recherche pour l’Association d’éducation de Virginie (VEA), a déclaré que le syndicat s’était opposé au projet HB 1816 parce que quatre des cinq régimes communistes actuels se trouvent dans des pays asiatiques.
“Nous craignons que ce projet de loi ne soumette les étudiants américains d’origine asiatique à des sentiments anti-asiatiques”, a-t-elle déclaré.
[…]Les démocrates de Virginie ont récemment voté contre un projet de loi qui aurait exigé que les écoles enseignent le danger du communisme et la souffrance de ses victimes après qu’un syndicat d’enseignants a affirmé qu’un tel programme inciterait à la haine anti-asiatique.
Le projet de loi, HB1816, exige que le gouverneur de la Virginie reconnaisse le 7 novembre comme la Journée des victimes du communisme, que toutes les écoles primaires et secondaires publiques du Commonwealth honorent les victimes du communisme ce jour-là et qu’un programme d’enseignement sur les méfaits du communisme soit mis en place.
Un tel projet de loi aurait dû être adopté depuis longtemps, car le communisme est responsable de la mort de 100 millions de personnes au XXe siècle. Ces victimes avaient des noms, des visages, des espoirs et des rêves inassouvis. C’étaient des maris, des femmes, des filles, des fils, des oncles, des tantes, des grands-parents ou des petits-enfants.
Rien qu’en Chine communiste, on estime que 30 millions de personnes sont mortes de faim pendant la grande famine chinoise (1958-1962). Parmi les victimes figurait mon petit oncle, qui est né en 1959 et est mort dans les bras de ma grand-mère. En outre, j’ai perdu deux grands-oncles, une grand-tante et sa famille de cinq personnes, ainsi que mon arrière-grand-mère maternelle.
Nous, les vivants, devons à ces victimes de ne pas les oublier et de ne pas traiter leur mort comme de simples statistiques. Au contraire, nous devons les honorer en nous souvenant de la façon dont elles ont vécu et sont mortes et en transmettant d’importantes leçons historiques aux générations futures afin que l’atrocité que nous avons vécue ne se reproduise plus jamais.
En tant que survivante du communisme, je suis très troublé par les enquêtes qui montrent que de plus en plus de jeunes Américains préfèrent le communisme et son proche cousin, le socialisme, au capitalisme de marché libre. Je ne blâme pas ces jeunes, mais je reproche au système éducatif de notre pays de ne pas leur avoir enseigné les méfaits du communisme/socialisme.
L’historien George Santayana avait prévenu : “Ceux qui ne tirent pas les leçons de l’histoire sont condamnés à la répéter”. Par conséquent, j’applaudis un projet de loi comme le HB1816 qui exige que les écoles primaires et secondaires publiques de Virginie commémorent toutes les victimes le 7 novembre, la Journée des victimes du communisme, et enseignent à leurs élèves les méfaits du communisme.
Pourtant, le plus grand syndicat d’enseignants de Virginie s’est opposé à la loi HB1816 en affirmant de manière absurde qu’enseigner les dangers du communisme et honorer ses victimes inciterait à la haine anti-asiatique, car sur les cinq pays communistes actuels, quatre d’entre eux (Chine, Laos, Corée du Nord et Vietnam) se trouvent en Asie. Étant donné que les démocrates sont à la solde des syndicats d’enseignants, il n’est pas surprenant que les démocrates de Virginie aient rejeté le projet HB1816.
Mais le syndicat des enseignants et les démocrates supposent-ils que tous les Asiatiques soient des communistes ? Ou bien le syndicat des enseignants et les démocrates ignorent-ils que la plupart des victimes de ces quatre régimes communistes étaient asiatiques ? Ou bien le syndicat des enseignants et les démocrates s’imaginent-ils que les étudiants non asiatiques ne puissent pas faire la différence entre les régimes communistes et leurs camarades de classe, amis et voisins américains d’origine asiatique ?
L’affirmation selon laquelle l’enseignement du communisme offenserait les Asiatiques est insultante pour tous les Américains d’origine asiatique. Ne pas enseigner les méfaits du communisme déshonore des millions de victimes et rend un mauvais service à tous les élèves de Virginie.
Si le syndicat des enseignants de Virginie et les démocrates de l’État veulent sincèrement s’attaquer à la haine anti-asiatique, un excellent point de départ serait de mettre fin à leur guerre contre le mérite dans les écoles.
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