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Un jeune marocain condamné, en 2021 à Rouen, à douze années de réclusion criminelle pour avoir balafré la mère de son fils et frappé une autre concubine comparaît à Évreux à partir de mardi 7 mars 2023.

Cette fois, c’est une cour d’assises composée de neuf jurés et trois juges, et non une cour criminelle comptant exclusivement des magistrats, qui va juger Issam Merdeddouche à partir de mardi 7 mars et jusqu’à jeudi 9 mars 2023.

À Évreux, ce ressortissant marocain, qui a fait appel de sa peine de douze ans de réclusion criminelle prononcée à Rouen en septembre 2021, espère la voir diminuer. Il s’est attaché les services d’une nouvelle avocate.

Ce père de famille âgé de 32 ans a été reconnu coupable d’avoir violemment frappé deux de ses concubines, allant jusqu’à taillader le visage de l’une d’elle – une chirurgie réparatrice pointue en a heureusement atténué les traces.

« Une peine trop longue et injuste »

Ce dernier fait s’était déroulé le 30 décembre 2017 à Sotteville-lès-Rouen, devant les enfants nés de précédentes unions et devant le jeune fils qu’ils ont eu ensemble.

L’accusé, qui versait dans les drogues et l’alcool, a toujours dit que les estafilades portées avec une arme blanche « étaient involontaires ». Sans convaincre les magistrats qui ont retenu l’exacte sentence requise il y a dix-huit mois par le ministère public. « Une peine trop longue et injuste », avait dit l’accusé au terme de son premier procès criminel.

Incarcéré depuis son interpellation en Allemagne où il avait fui en 2019, Issam Merdeddouche risque quinze années de réclusion criminelle pour les violences volontaires aggravées avec mutilation.

Handicapée mentale

La seconde victime, une jeune handicapée mentale légère, mère de famille placée dans un appartement réservé en banlieue rouennaise, a également subi ses coups en 2017, selon la justice. « Deux faits sans témoin », avait plaidé en première instance l’avocate de l’accusé.

Paris-Normandie

(Merci à René)

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