L’élu aurait donné des coups de pied au personnel du lycée Saint-Exupéry, dans le 15e arrondissement.
Sébastien Delogu, député (LFI) de Marseille, est visé par deux plaintes déposées ce vendredi matin pour des faits de violences commises en marge du blocage du lycée Saint-Exupéry, dans le 15e arrondissement, à l’encontre de personnels de l’établissement scolaire, a appris BFMTV de sources concordantes.
Selon les premiers éléments, le député aurait voulu s’interposer alors que les forces de l’ordre tentaient d’éviter un blocage qui se mettait en place ce vendredi aux alentours de 7h, dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites.
Le député conteste les faits
Dans un communiqué interne, le proviseur de l’établissement affirme que le député a donné un coup de pied dans la cheville du proviseur adjoint et deux coups de pied dans la cheville d’une CPE qui tentaient, alors, d’enlever un conteneur à poubelles.
Dans un communiqué des sections CGT, FO, SNES et Sud du lycée, les syndicats affirment, à l’inverse, que les policiers et le proviseur sont à l’origine des faits de violences. Et que Sébastien Delogu a été pris à partie physiquement alors qu’il tentait de s’interposer. Le député, qui conteste les faits, arborait alors son écharpe tricolore.