Ces données concerneraient des renseignements compilés sur Franck Elong Abé, l’agresseur d’Yvan Colonna, dans le fichier de l’administration pénitentiaire de suivi des détenus
Le 1er mars 2022, une surveillante aurait entendu « une conversation de trois détenus dont Franck Elong Abé, où le terme “Je vais le tuer” est apparu » et elle aurait constaté que ce dernier « vidait sa cellule », selon un document transmis il y a quelques jours par le renseignement pénitentiaire à la commission d’enquête sur les « dysfonctionnements » ayant permis la mort du militant indépendantiste corse.
Or, ces deux observations sont absentes des données transmises par l’administration pénitentiaire et n’ont pas été mentionnées lors des auditions à l’Assemblée, a souligné lors d’une conférence de presse le député nationaliste de Haute-Corse Jean-Félix Acquaviva, président de cette commission.
Doutes et interrogations
« Nous avons les plus grandes interrogations et les plus grands doutes (…) quant à la possible tentative d’effacement de ces données » dans le logiciel de l’administration pénitentiaire, a-t-il déclaré. « Nous ne nous interdisons pas tout processus judiciaire » si cette « hypothèse » était avérée, a ajouté le député, au côté du rapporteur de la commission, Laurent Marcangeli (Horizons).
(…) 20minutes.fr