15/03/2023
Hafiz Muhammad Mateen Anwar a organisé une réunion de la communauté au sujet de la dégradation d’un livre saint qui a valu à un écolier des menaces de mort.
Un imam impliqué dans la querelle autour d’un Coran endommagé, qui a conduit un écolier de 14 ans à recevoir des menaces de mort, a parlé de punir les musulmans qui célèbrent Noël, comme le révèle The Telegraph.
L’imam Hafiz Muhammad Mateen Anwar, de la mosquée Jamia Masjid Swafia de Wakefield, dans le Yorkshire de l’Ouest, a conseillé aux fidèles de ne pas souhaiter un joyeux Noël aux autres, a qualifié l’homosexualité de “barbare” et la musique de “toxique”, et a également fait des remarques sectaires sur les adeptes plus libéraux de l’islam.
Ces révélations interviennent quelques jours seulement après qu’il a organisé une réunion communautaire à la mosquée, aux côtés de responsables de la police et du conseil municipal, avec la mère d’un écolier autiste de 10e année qui a demandé pardon pour son fils après qu’il a apporté un Coran à la Kettlethorpe High School en guise de dédommagement pour avoir perdu une partie de jeu vidéo Call of Duty.
Cependant, le livre saint de l’islam – que les musulmans sont tenus de manipuler avec respect et précaution et, dans certains cas, de se laver les mains avant de le toucher – est tombé sur le sol, provoquant une petite déchirure sur la couverture et des éraflures sur certaines pages.
Défendre l’honneur du Coran
L’imam Anwar a participé à une réunion avec les inspecteurs en chef Andy Thornton et Glen Costello de la police du West Yorkshire, deux enseignants et la mère de l’enfant : “Lorsqu’il s’agit de l’honneur du Coran, nous nous tiendrons debout et nous défendrons l’honneur du Coran quoi qu’il en coûte.
Cependant, des sources alarmées par ce qu’elles ont décrit comme “une séance d’humiliation rituelle et de langage menaçant” ont maintenant partagé avec le Telegraph des preuves qui, selon elles, montrent que l’imam a prêché un “séparatisme social sévère”. Les experts ont également critiqué la police pour n’avoir pas fait preuve de “diligence raisonnable” dans ses recherches sur les commentaires de l’imam.
Le faisceau de preuves révèle que dans un sermon prononcé trois jours avant Noël l’année dernière, l’imam Anwar a déclaré que dans un État islamique, les musulmans seraient punis s’ils participaient aux festivités d’une autre religion. “Il est très important de savoir à qui l’on se conforme, quel style de vie on adopte”, a-t-il déclaré. “Si vous vous conformez à eux, vous devenez une partie d’eux.
Cette personne doit être punie
Citant un érudit musulman, il a ajouté : “Celui qui se conforme aux mécréants les jours de leurs célébrations devrait recevoir le “tazir”, une punition…”. Toute personne appartenant à la religion de l’islam, prétendant suivre l’islam, qui commence à prendre part aux célébrations des mécréants, doit être punie”.
Il a précisé qu’il vivait au Royaume-Uni, où la charia n’existait pas, mais il a ajouté : “Ce que j’essaie d’expliquer, c’est qu’il n’y a pas de charia : “Ce que j’essaie de vous expliquer, c’est l’importance que ces savants accordaient au fait de copier les mécréants, de suivre leurs célébrations. Celui qui félicite un non-croyant le jour de sa célébration doit également être puni”.
L’imam Anwar a déclaré que Noël n’était pas une fête religieuse et a demandé aux fidèles de ne pas prendre part aux traditions chrétiennes : “Les mécréants, en réalité, ne peuvent plus être appelés chrétiens, car ils ne suivent même pas la religion chrétienne. Noël est une fête.”
26/02/2023
Quatre élèves ont été suspendus d’une école secondaire du West Yorkshire après qu’une copie du Coran ait été endommagée par des élèves.
L’incident de mercredi à l’école secondaire Kettlethorpe de Wakefield s’est produit lorsqu’une copie du texte islamique a été apportée par un élève de 10e année. Le directeur Tudor Griffiths a déclaré que le livre était resté intact et qu’il n’y avait « aucune intention malveillante » de la part des personnes impliquées.
Il a tenu une réunion avec les dirigeants communautaires concernés vendredi. Le conseiller indépendant de Wakefield-Est, Akef Akbar, a convoqué la réunion après avoir été contacté par des personnes demandant plus d’informations.
La mère d’un garçon autiste de 14 ans qui a été impliqué dans la « profanation » du Coran au lycée Kettlethorpe à Wakefield dit son fils est un “garçon très stupide” sans “intention malveillante” qui est sincèrement plein de remords.
Le directeur de l’école secondaire de Kettlethorpe, Tudor Griffiths, a décrit mercredi la profanation du Coran comme “un jour triste” et a promis que “plus de conséquences” seront mises en œuvre si nécessaire. L’inspecteur Andy Thornton a déclaré que l’incident n’était pas une affaire criminelle, mais une opportunité d’apprentissage.
Il a dit que les rapports selon lesquels le Coran avait été brûlé ou détruit étaient faux et qu’il avait inspecté le livre lui-même pendant la réunion. M. Akbar a déclaré qu’on lui avait dit que le livre avait été apporté à l’école comme un défi par un élève qui avait perdu en jouant à un jeu vidéo Call of Duty avec d’autres étudiants.
Alors qu’il était à l’école, il a subi une légère déchirure sur la couverture et des taches de saleté sur certaines pages. M. Akbar a déclaré qu’il comprenait qu’il avait été lancé dans les locaux de l’école – une affirmation rejetée par l’école.
Le directeur, M. Griffiths, a déclaré dans un communiqué: « Nous tenons à rassurer toute notre communauté que le livre saint reste entièrement intact et que nos enquêtes initiales indiquent qu’il n’y avait aucune intention malveillante de la part des personnes impliquées.
Cependant, nous avons clairement indiqué que leurs actions ne traitaient pas le Coran avec le respect qu’il aurait dû avoir, donc les personnes impliquées ont été suspendues et nous travaillerons avec elles pour nous assurer qu’elles comprennent pourquoi leurs actions étaient inacceptables.
« Ce matin, nous avons rencontré les dirigeants de notre communauté musulmane locale, les conseillers locaux et la police pour partager toutes les informations que nous connaissons actuellement, les mesures prises et les mesures immédiates que nous avons prises pour renforcer les valeurs et le comportement que nous attendons de chaque membre de cette communauté scolaire afin de veiller à ce que toutes les religions soient respectées. »
Un porte-parole de la police du West Yorkshire a déclaré qu’ils « assuraient la liaison » avec l’école : « Les premières enquêtes ont confirmé que des dommages mineurs ont été causés au texte et les agents continuent de travailler en étroite collaboration avec l’école », ont-ils ajouté.
