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REPORTAGE. Entre l’inflation et les changements de comportement des consommateurs, les kebabs ont dû augmenter leurs prix ou monter en gamme, au risque de fermer.

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Est-ce à dire que les kebabs populaires sont menacés ? Pas de doute, selon Bernard Boutboul. « Dans 10 ans, les kebabs de ce type n’existeront plus. Le fast-food classique est en train de disparaître tout doucement au profit d’une restauration plus haut de gamme. » Dans son kebab du 9e arrondissement, Karim Belgacem ne dira pas le contraire. Après cinq ans à faire tourner sa broche à viande pour le quartier, il a décidé il y a trois mois de mettre en vente son kebab. « Je n’arrive plus à payer le loyer. » Pour lui, c’est une page qui se tourne, il rêve désormais de rejoindre ses trois enfants en Algérie.

Le Point

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