Les hommes qui sifflent ou font des remarques sexuelles aux femmes seront poursuivis pour harcèlement de rue, même s’ils croient qu’il s’agit d’un compliment ou d’une blague, en vertu des modifications juridiques annoncées par Suella Braverman.
Le ministre de l’Intérieur va durcir un projet de nouvelle loi sur le harcèlement de rue afin que les contrevenants potentiels ne puissent pas échapper aux poursuites en affirmant qu’ils n’ont pas réalisé que leur comportement constituait du harcèlement.
Le nouveau projet de loi, qui doit faire l’objet d’un rapport final à la Chambre des communes vendredi, érigera en infraction le fait de causer « intentionnellement du harcèlement, de l’alarme ou de la détresse » à une personne en public en raison de son sexe. Les contrevenants seront passibles d’une peine maximale de deux ans d’emprisonnement.
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