Les faits se sont déroulés ce dimanche 26 mars, vers 16 heures, au niveau du centre commercial Saint-Paul à La Paillade alors que l’adolescent accompagnait son cousin, âgé de 14 ans, qui souhaitait s’acheter une boisson. Pris à partie, les deux ont été victimes d’un déchaînement de violences totalement gratuit. Témoignage.
C’est un déferlement de violences totalement gratuit dont ont été victimes deux jeunes montpelliérains, âgés de 14 et 16 ans, ce dimanche 26 mars, aux alentours de 16 heures, au niveau du centre commercial Saint-Paul à La Paillade, alors qu’ils s’apprêtaient à acheter des boissons dans une épicerie.
Arrivés à hauteur d’une boucherie, ils ont été abordés par un groupe d’une dizaine de jeunes adultes qui leur ont proposé de la drogue. “Mon fils et son petit cousin ne fument pas donc ils ont décliné la proposition”, confie la mère de famille. “Mon fils est sportif, il ne boit pas d’alcool. C’est un enfant tranquille, qui dessine des mangas, va à la salle. Tout le monde vous le dira, il est très respectueux et ne cherche pas les histoires”.
Coup de poing sans raison
Sauf que ce jour-là, il n’a pas eu son mot à dire. Un des jeunes l’a aussitôt interpellé en lui demandant pourquoi il le regardait comme ça. Voyant que les choses étaient en train de mal tourner, il s’est excusé et a continué son chemin. Mais son interlocuteur l’a rattrapé et, soudainement, lui a décoché un coup de poing en plein visage.
Les autres se sont à leur tour rapprochés des deux adolescents et, après les avoir encerclés, ils les ont roués de coups de poing et de pied. Ils ont bien tenté de se défendre mais vu la supériorité numérique de leurs assaillants, ils ont plus essayé de se protéger que de riposter.
(…) Complètement enragés, leurs agresseurs ont ensuite filé dans un snack, se sont saisis de chaises et les ont frappés avec, dans le dos. Ils ont aussi pris des bouteilles d’alcool et les leur ont jetées dessus. “C’était un déchaînement de violences hors du commun”, renchérit la mère de famille. “Par chance, deux jeunes filles et un monsieur se sont interposés, avant d’appeler les secours. C’est à ce moment-là qu’ils ont tous pris la fuite.”
(Merci à René)