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05/04/2023

Le garçon de 25 ans est suspecté de viol en réunion. Placé en détention provisoire depuis le mois d’août dernier, il sollicite un contrôle judiciaire pour reprendre sa vie, en attendant l’issue de la procédure

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L’avocat général Dominique Boiron demande le maintien en détention du mis en cause. Il argue d’un « risque de pression sur la victime, très déstabilisée ». Mais aussi sur leurs collègues de travail. Il pointe la possibilité d’une « concertation avec son coauteur ». Enfin, le jeune homme de 25 ans étant de nationalité camerounaise, le magistrat redoute qu’il se soustraie à la justice.

Antoine Tugas tournerait presque en dérision ce dernier point. « Mon client a quitté son village à l’âge de 12 ans, sous les balles de rebelles, les mêmes qui ont tué son grand-père. » Pour l’avocat, son client aurait eu le temps de faire pression sur les témoins dans le laps de temps avant son incarcération, ce qu’il n’a pas fait. Il souligne encore son casier judiciaire vierge, son parcours d’insertion depuis son arrivée en France, jusqu’à un BTS électrotechnique. Enfin, la famille qui l’a accueilli comme mineur réfugié est prête à l’accueillir de nouveau.

Sud-Ouest


03/06/2022

Entre 1,1 et 1,2 million de personnes ont participé aux traditionnelles fêtes de Bayonne. La sous-préfecture en a fait un bilan positif ce mardi, malgré 210 faits délictueux sur les cinq jours.

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Un viol a également été constaté, précise France Bleu Pays basque, qui a ajouté, plus tard dans l’après-midi, que deux hommes ont été mis en examen pour « viol en réunion ». 1400 personnes ont été prises en charge par les soignants mobilisés sur le terrain, qui ont examiné 124 patients se plaignant de piqûres. Sur ces 124 personnes, 11 ont déposé plainte et 17 ont subi des prélèvements.

Des fêtes « plus respectueuses »

Ces chiffres sont toutefois en deçà des craintes initiales de la préfecture : « Le phénomène des piqûres n’a pas eu l’ampleur que certains redoutaient », a commenté le sous-préfet de Bayonne. Les fêtes étaient « plus apaisées, plus respectueuses, et ce, malgré une hausse de la fréquentation », a salué le sous-préfet.

Le Parisien

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