Un détenu a vu son séjour derrière les barreaux se prolonger car il ne cessait d’insulter et de menacer de mort son ex-compagne et leur enfant de 5 ans, malgré une séparation intervenue il y a plus de quatre ans.
« Ce ne sont que des mots, je ne suis pas un mauvais garçon », se justifie Radouane-Hakim Sassi, depuis le box des prévenus, ce mercredi 5 avril, au tribunal judiciaire de Vienne. « Les mots ont une portée, un sens », lui rétorque la présidente, Alexandrine Lenoir.
Voilà quatre ans et demi qu’il est séparé de son ex-concubine. Une séparation qu’il n’a visiblement toujours pas digérée, même derrière les barreaux de sa cellule de Saint-Quentin-Fallavier. Son ex a ainsi déposé plainte le 17 janvier, à Romans-sur-Isère, pour menaces de mort. Tout comme son nouveau compagnon. Car lui aussi a été destinataire de menaces et d’insultes à caractère raciste. “Je vais t’en mettre quatre dans les jambes. Tu regretteras d’avoir mis ton nez de noir dans ma vie”, a notamment menacé, depuis un téléphone resté introuvable lors de la fouille de sa cellule, le prévenu qui, dans ses nombreux messages, insultait également sa fille âgée de seulement cinq ans qu’il a eue avec son ex-compagne.
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