Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a pris ses distances avec Sir Keir Starmer, le Chef du Parti travailliste, en disant qu’aucune femme n’a de pénis, et a annoncé que les espaces réservés aux femmes devaient être « protégés ».
Le Premier ministre a déclaré qu’il avait un « point de vue différent » du dirigeant travailliste, qui a déclaré la semaine dernière que certaines femmes avaient des organes génitaux masculins. Dans une entrevue accordée au site Web ConservativeHome, le premier ministre a déclaré que le sexe biologique était « d’une importance vitale ».
Le Gouvernement envisage d’indiquer clairement dans la législation que le « sexe » signifie « sexe biologique » et non le genre auquel une personne s’identifie. Cela pourrait aider les sports féminins à exclure les personnes trans.
Le Premier ministre a déclaré qu’il était juste de faire preuve de « compassion et de compréhension » envers ceux qui remettent en question leur identité de genre, mais a souligné que cela ne devrait pas entraîner la levée des protections pour les espaces réservés aux femmes. « En tant que principe de fonctionnement général pour moi, le sexe biologique est d’une importance vitale et fondamentale pour ces questions – nous ne pouvons pas l’oublier – et c’est pourquoi nous devons nous assurer, en particulier en ce qui concerne la santé des femmes, les sports féminins et les espaces féminins, que nous protégeons ces droits », a-t-il déclaré.
La semaine dernière, Sir Keir a déclaré que l’écrasante majorité des femmes n’avaient pas d’organes génitaux masculins, mais que certaines en avaient. « Pour 99,9 % des femmes, c’est complètement biologique… Et bien sûr, ils n’ont pas de pénis », a-t-il déclaré. Les commentaires du dirigeant travailliste suggèrent qu’il croit qu’une femme sur mille a des organes génitaux masculins, ce qui équivaut à plus de 34 000 personnes au Royaume-Uni.
Interrogé sur ses remarques, M. Sunak a déclaré qu’il avait un « point de vue légèrement différent ». Lorsqu’on lui a demandé s’il croyait que 100% des femmes n’avaient pas de pénis, il a répondu: « Oui, bien sûr. »
« La première chose à dire est que nous devrions toujours avoir de la compassion, de la compréhension et de la tolérance pour ceux qui pensent à leur genre. Mais quand il s’agit de ces questions de protection des droits des femmes et des espaces des femmes, la question du sexe biologique est fondamentalement importante. »
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