Le bâtiment apparaît désormais comme une coquille vide prête à recevoir son nouvel habillage pour sa nouvelle fonction : accueillir le centre d’animation sociale et culturelle. Mais sur la façade de la rue des Enclos qui donne vers la maison paroissiale il y a deux éléments, issus de l’affectation d’origine du bâtiment qui suscitent bien des commentaires.
Il y a tout d’abord la statue de Saint-Louis, installée dans sa niche et la croix qui la surplombe au faîte du bâtiment.
Le Cercle Saint-Louis, avant de devenir un théâtre, était à l’origine une école libre. Certains anciens Bourbonniens se souviennent de l’avoir fréquentée dans leurs jeunes années. Mais afin de respecter la charte de laïcité permettant l’obtention de subventions, la commune s’est vue dans l’obligation de décider de la dépose de ces deux éléments.
Marcel Stanio, conseiller d’opposition, s’en est ému. Pour lui, la statue faisant partie de l’histoire du bâtiment.
La maire Édith Gueugneau justifie ce choix : « C’est la CAF qui l’exige et je ne peux pas me priver d’une subvention de 400 000 €. » Il a donc été décidé, à l’unanimité, de déposer la statue et la croix et d’en faire don à la paroisse Saint-Jean l’Évangéliste. Elle sera installée dans la cour de la maison paroissiale.