Depuis plusieurs semaines, des livreurs à domicile Uber Eats à vélo ou à scooter qui sont dans les clous et des clients, multipliaient les signalements à la centrale nationale, ainsi qu’auprès de commerçants montpelliérains dans le circuit, dénonçant une attitude violente d’autres coursiers arborant le même logo. Très agressifs, voire violents -des scènes vécues parfois par des clients très étonnés-, ils prenaient les commandes et les livraisons à leur place. Une véritable guerre de territoires.
88 coursiers ont été contrôlés, avec diverses infractions au code de la route relevées. Quatre livreurs faisant partie du groupe de « harceleurs de rue » contre les livreurs ayant une autorisation sont tombés dans la nasse, les vérifications ont montré qu’ils étaient titulaires de quatorze faux comptes ouverts par Uber Eats sur la base de faux documents, créant une concurrence déloyale.
Ces quatre individus qui se trouvent en situation irrégulière sur le territoire et qui ont été placés en garde à vue pour 48h alimentaient un réseau structuré ayant à sa tête des Nigérians, ayant également sévi ces derniers mois à Marseille, selon un même mode opératoire.