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Le tribunal judiciaire de Bobigny vient de trancher : une centaine de femmes, enfants et hommes occupant des bureaux vides à Montreuil se sont vus accorder un délai de huit mois supplémentaires pour trouver un nouveau logement.

Une gazinière et un micro-ondes sont posés à même le sol. Recouvertes de draps et de foulards, les parois en verre rappellent qu’il s’agit d’anciennes salles de bureaux. Chaque pièce d’une dizaine de mètres carrés est occupée par environ cinq personnes, chauffées grâce à de petits radiateurs d’appoint.

C’est ici, à Montreuil, que vivent depuis le mois de juin des dizaines de familles, majoritairement des femmes dont certaines sont enceintes, et leurs enfants. Menacées d’expulsion depuis le mois d’août par le tribunal de proximité de Montreuil (Seine-Saint-Denis), elles ont obtenu le 20 avril un délai de huit mois de la part du juge de l’exécution du tribunal judiciaire de Bobigny.

« On est vraiment tous très heureux de cette décision, on ne s’attendait pas du tout à obtenir un délai aussi long, ça nous enlève un gros poids », admet Émilie Niamba. Arrivée en France il y a un peu plus d’un an après avoir fui la Côte d’Ivoire avec son mari, elle a, comme la majorité des familles avec lesquelles elle cohabite, vécu dans la rue puis dans des tentes fournies par l’association Utopia 56.

« C’est la trêve hivernale qui nous a sauvé la vie »

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« Nous avons toutes fait notre demande d’asile »

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Le Parisien

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