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Le 6 juillet 2015, le parquet de Chalon-sur-Saône classait sans suite une procédure de viol, impliquant un élève du lycée Henri-Parriat de Montceau-les-Mines. C’est une jeune fille de l’établissement qui avait préalablement dénoncé ces faits commis au domicile du garçon, fin 2013, puis dans une cave de la ZUP, au printemps 2014. Dans un premier temps, la justice avait donc estimé que « l’infraction était insuffisamment caractérisée ». Décision infirmée trois ans plus tard, en mars 2018, par le procureur général de la Cour d’appel de Dijon. Une information judiciaire pour viol était alors ouverte à l’encontre du lycéen.

Une ado de 13 ans dénonce des faits identiques

Entre-temps, en mars 2016, c’est une ado de 13 ans, placée dans un foyer à Blanzy, qui portait plainte à l’encontre du même homme, alors âgé de 18 ans. Elle racontait, qu’étant en fugue, elle avait contacté cet ami via Facebook. Ce dernier était venu la récupérer avant de réserver une chambre à l’hôtel Formule 1, situé à proximité du rond-point Jeanne-Rose. Elle aurait, au cours de la nuit, été violée à de nombreuses reprises. Le 10 juin 2016, cette procédure était également classée sans suite au même motif que la précédente : « infraction insuffisamment caractérisée ». Rebondissement en février 2018, puisqu’une nouvelle information judiciaire, cette fois pour viol sur mineure de 15 ans, était ouverte à l’encontre du jeune Montcellien.

La justice ordonne la jonction des dossiers

Les deux dossiers, celui impliquant la lycéenne de Montceau et l’autre, dont la victime est l’adolescente placée en foyer, étaient joints. Point commun des deux affaires, l’accusé filmait ou photographiait une partie des scènes. Pour les victimes, qui ne se connaissent pas, ces images étaient un moyen de les contraindre à garder le silence. Pour l’accusé, aujourd’hui âgé de 25 ans, c’est uniquement à des fins personnelles qu’il agissait ainsi. L’enquête se poursuivait, en l’absence du principal mis en cause, parti en direction de la Turquie, pays d’origine de ses parents. Mais en octobre 2020, de retour en France, il était interpellé et incarcéré. C’est donc détenu qu’il comparaîtra ce mardi.

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Le Journal de Saône-et-Loire

(Merci à René)

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