03/05/2023
Un individu, qui selon des sources policières s’appelle Anuar A.A et a été arrêté dans le cadre de l’opération Jackal contre le djihadisme – janvier 2015 – aujourd’hui, à la fin des événements du 2 mai, il s’est confronté à des membres du parti VOX alors qu’ils marchaient sur Revellín, avec des insultes et des menaces et a agressé l’un d’entre eux.
Apparemment, il y avait eu auparavant des regards et des commentaires insultants à l’encontre des membres du parti “racistes, chiens” lorsque les membres de VOX et l’individu se sont retrouvés sur le Paseo del Revellín. Ce dernier marchait en compagnie d’une femme et d’un petit enfant, mais si l’homme a déclaré plus tard à la police que des insultes avaient été proférées à son encontre, les membres de VOX ont fermement nié les faits et ont affirmé avoir été l’objet de regards provocateurs, de menaces et d’insultes qui ont été enregistrés auprès du CNP après l’événement.
Loin d’être un simple affrontement verbal, Anuar A.A, s’en est pris directement à un membre de VOX qui enregistrait la situation et laissait une trace filmée de l’événement. Coups de poing, empoignades, la confrontation s’est terminée par la présence de la police, alertée par les membres de VOX.
Après la médiation de la police, et alors que les agents prenaient les références des personnes impliquées, des membres du PSOE, qui se trouvaient à l’hôtel Ulises pour préparer les événements de cet après-midi avec le ministre Montero en présence du candidat socialiste, se sont rendus à la médiation d’Anuar A.A. pour demander à la police de le traiter comme un citoyen comme les autres et aussi pour prendre une déclaration des membres de VOX, selon certains collègues d’autres médias présents sur les lieux.
L’homme agressé s’est rendu à la clinique Septem et, après avoir reçu un rapport médical, s’est rendu au poste de police pour déposer la plainte correspondante.
Opération Jackal
Anuar A.A., l’individu au centre de ces événements, a été arrêté en janvier 2015 dans le cadre de l’opération Jackal du CNP pour sa “radicalisation”. Il formait avec trois autres personnes – dont un frère – “depuis septembre 2014, un groupe basé sur les liens du sang et la confiance maximale, assumant l’idéologie de Daesh et devenant une extension de l’organisation susmentionnée dans sa zone d’influence, située dans le quartier de Príncipe Alfonso à Ceuta”, a attesté le ministère public après les enquêtes du corps de la police nationale. Selon le document du procureur, les accusés formaient “une cellule stable et hiérarchique rattachée à l’organisation État islamique ou Daesh avec la capacité et la détermination de pouvoir réaliser des attentats terroristes en Espagne en réponse aux appels au djihad mondial”.
Selon le communiqué de la police et la contribution du ministère public dans la perquisition effectuée à Príncipe Alfonso appartenant à Anuar A. A, “15 téléphones portables, 18 cartes SIM, un pistolet Glock modèle 26, 3 cartouches de calibre 9 mm, 9 armes blanches, 3 uniformes de l’armée, 11 cagoules, 4 masques, 3 bonnets de laine, un vêtement pour couvrir son visage, des gants en latex, une matraque en bois, une batte en métal, le manche d’un mortier en métal et deux plaques d’immatriculation ont été saisis”.
Le procès s’est ouvert en octobre 2016. Le tribunal a décrété “l’obligation de désigner une adresse aux fins de notifications et de citations et de fournir une obligation apud-acta de comparaître le 1er et le 15 de chaque mois devant l’autorité de son domicile, avec interdiction de quitter le territoire national, la liberté provisoire jusqu’au prononcé de la sentence”. Dans son réquisitoire, le ministère public a demandé un total de 65 ans de prison pour les quatre détenus et deux autres membres de la cellule djihadiste démantelée à Ceuta lors de deux opérations menées par la police nationale dans le quartier de Príncipe les 24 janvier et 10 mars 2015.
Le dirigeant de VOX à Ceuta a assuré sur Twitter que RTVCE (la radio-télévision publique de Ceuta) a supprimé la nouvelle “après avoir reçu l’appel politique correspondant” :
Ce modérateur a confirmé que la nouvelle avait bien été publiée par ce média et qu’elle avait été supprimée. Heureusement, il a été possible d’en faire une copie de sauvegarde : https://archive.is/ZUsSA
24/01/2015
Des agents du Commissariat général à l’information du Corps national de police, en collaboration avec le service antiterroriste DGST du Royaume du Maroc et la Brigade provinciale d’information de Ceuta, ont mis au point ce matin une opération à Ceuta au cours de laquelle quatre personnes ont été arrêtées – de nationalité espagnole et d’origine marocaine – qui faisaient partie d’une cellule djihadiste pleinement préparée et disposée à attaquer en Espagne.
- Les quatre détenus, deux paires de frères, ont acquis un haut niveau de radicalisation, même en supposant leur propre mort au cours de la commission d’un acte terroriste.
- Tous étaient physiquement et mentalement entraînés à mener le « djihad ». Ils ont également adopté de nombreuses mesures de sécurité compliquées dans leurs déplacements et leurs communications.
- Ils avaient accès aux armes à feu et les pratiquaient sur le marché noir. Ils étaient également déterminés à l’utiliser dans une attaque terroriste potentielle.