Face au tribunal, il ne dira pas un mot, refuse même de décliner son identité, malgré les multiples relances de la présidente du tribunal aurillacois, par le biais du traducteur.
C’est à se demander pourquoi ce ressortissant afghan de 30 ans a accepté d’être extrait de sa cellule d’Uzerche, où il purge une peine pour des violences et une autre pour une agression sexuelle sur mineur, déjà. Il ne s’expliquera pas, alternant entre un regard fixe sur les magistrats, et un autre sur ses chaussures. S’il est là, c’est que la fille de son ex-compagne dénonce des attouchements sexuels.
La petite a 7 ans quand elle en parle à sa maman, qui la croit immédiatement, et le petit frère de 6 ans décrit les mêmes scènes. (…) Le psychiatre estime qu’il y a un très fort risque de récidive, d’autant qu’il est déjà connu de la juridiction aurillacoise : il a été condamné deux fois pour des faits similaires sur des mineurs, à chaque fois différentes. (…)
(Merci à René)