Fdesouche

Il use généralement de tweets ou de vidéos pour s’adresser aux Français sur les réseaux sociaux. Pour célébrer les six ans, jour pour jour, depuis sa première élection à l’Élysée, Emmanuel Macron a cette fois opté pour un mot manuscrit et signé, publié via Twitter, Facebook, Instagram et TikTok pour “remercier” ceux qui l’ont amené au pouvoir. Le chef de l’État, qui se trouve dans une situation politique tendue depuis la réforme des retraites, assure continuer “au service de l’intérêt général“.

Merci à tous nos compatriotes qui, il y a six ans, m’ont fait confiance pour la première fois“, écrit le chef de l’État. “Depuis le premier instant de ces six années, je tâche, à la responsabilité qui est la mienne et dans la fonction que vous m’avez confiée, d’œuvrer au service de tous les Français, de nos enfants et de l’intérêt général.”

Comptez sur tout mon engagement et ma détermination“, conclut Emmanuel Macron, qui avait récemment assuré, lors d’un bain de foule, qu’il était hors de question de démissionner de son mandat avant 2027.

Le mot présidentiel a été précédé, depuis le début du week-end, par une campagne active menée au sein de la majorité pour célébrer ces six ans sous le slogan “Pour nous”. À l’instar de la députée Renaissance et ex-ministre Nadia Hai. “Chaque jour, notre président de la République prouve son amour pour la France et le peuple français“, a-t-elle tweeté avec emphase ce dimanche, y ajoutant un montage de photos mettant en scène le chef de l’État dans de multiples situations.

Le hashtag #PourNous a d’ailleurs été massivement relayé par la majorité, le patron de Renaissance Stéphane Séjourné l’utilisant pour louer la baisse du chômage, tandis que son mouvement publiait un thread vantant le bilan des six années écoulées.

Une contre-offensive politique au moment où l’exécutif et sa majorité tentent de reprendre la main, après des semaines de fortes turbulences autour de la réforme controversée des retraites.

Côté gouvernement, Elisabeth Borne tentera, vendredi prochain, de renouer le dialogue rompu avec les syndicats, ces derniers ayant finalement accepté – CGT y compris – de se rendre à Matignon. Sur le plan politique, plusieurs réformes, dont celle promise de l’immigration, restent suspendues à un très hypothétique soutien au sein de l’opposition parlementaire.

TFI

Fdesouche sur les réseaux sociaux