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10/05/23

C’est la deuxième fois en deux ans que cette maison, qui appartient à la fille d’un résistant, décédé, âgée de 80 ans, est occupée illégalement.

(…) Il s’agit d’un couple de Macédoniens, et de leurs six enfants âgés de 5 à 16 ans. Cette famille s’est installée dans cette demeure «parce que nous n’avons pas d’autre solution. Si c’était le cas, nous laisserions la maison avec grand plaisir». La fille de Jean Bégué, âgée de 80 ans se dit «impuissante». «Ça me révulse d’être dépossédée de la sueur de mes ancêtres, a-t-elle réagi. Mon père a été torturé ici, contre un arbre centenaire. Je me débats avec cette horde d’envahisseurs qui me narguent depuis les fenêtres». Monique, qui a hérité de cette maison, mais ne l’occupe pas, soutient qu’elle n’est pas à l’abandon. «Avec mon mari, on vient très régulièrement nous occuper du jardin», ajoute-t-elle. Les squatteurs, qui assurent être de bonne foi, affirment prendre soin de la demeure.

(…)

Le Figaro


20/05/21

Les occupants ont profité de l’hospitalisation de la fille de Jean Bégué, décédé en 1982 et ancien résistant déporté, pour occuper sa maison.

Selon des riverains cités par Vin’s, l’activiste toulousain qui avait mobilisé le soutien dans le cas de Roland, les occupants illégaux ont profité d’une hospitalisation de la propriétaire actuelle, Monique, 79 ans, qui n’y habite plus mais continue d’y aller tous les jours ou tous les deux jours pour l’entretenir. Les importuns sont passés par le parking de l’entrepôt voisin de la maison, ont découpé un grillage pour se faufiler dans le jardin et de là, accéder à la bâtisse. Monique et sa famille seraient venues sur place, mais les squatteurs leur auraient rétorqué, en ricanant, qu’ils étaient désormais les propriétaires du bien. Des voisins auraient assisté à la scène et appelé la police. Ce jeudi 20 mai au matin, on ne savait pas si une intervention était prévue, dans le cadre de la nouvelle loi anti-squatteurs. Contactés, la préfecture de Haute-Garonne et le commissariat de Toulouse n’ont pas encore répondu à nos questions.

(…)

Il promet une action significative pour aider les propriétaires de la maison toulousaine, et mettre la pression sur les squatteurs. «Il y a un gros soutien qui commence à arriver, j’en ai besoin», constate-t-il, conscient que le nombre de manifestants en faveur de Roland avait participé au départ des occupants. Ceux de la maison de Jean Bégué sont du même profil, selon lui. «Ces gens sont dans un engagement politique. Contrairement aux SDF, dont ils se revendiquent, ils ont réellement choisi la rue, ont choisi de jouer du droit pour habiter ce qui ne leur appartient pas», déplore-t-il. En février, après la libération du domicile de Roland, des riverains qui s’étaient réunis pour sa défense avaient été agressés et gazés.

www.lefigaro.fr

(Merci à Tara King)

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