Le premier jour du rassemblement des Bleuets, le mardi 21 mars, un groupe d’au moins six joueurs a averti le médecin, Marc Chasselat, de leur volonté de jeûner pendant le ramadan, qui commençait le jeudi 23 mars. L’information est remontée au staff des A, où la règle était claire, contrairement aux U20 de Landry Chauvin ou à l’équipe de France féminine d’Hervé Renard : les internationaux de Didier Deschamps, eux, étaient fortement encouragés à décaler le jeûne après le rassemblement, une injonction qu’ils ont suivie.
Mais, pour certains Espoirs, il n’était pas question de céder sur leur foi. Au point que les joueurs concernés ont émis l’idée d’aller protester ensemble dans le bureau du sélectionneur Sylvain Ripoll. Sur le groupe WhatsApp des Bleuets, une grève a aussi été évoquée, comme l’idée, pour certains joueurs non musulmans, de sauter le repas du midi à la cantine en solidarité avec leurs coéquipiers, quitte à se faire livrer au château de Clairefontaine via des entreprises de restauration rapide à domicile.
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Un vent de panique a même soufflé pendant quelques heures, une grève ravivant certains mauvais souvenirs liés à Knysna. À tel point que même Kylian Mbappé a été sollicité pour aller parler à la jeune génération, au titre, sûrement, de sa relation privilégiée avec le Lyonnais Rayan Cherki. À la sortie de leur bâtiment et avant l’entraînement du jour, l’attaquant vedette du PSG et des Bleus a assuré comprendre leur point de vue mais les a dissuadés de mener toute action collective. À l’issue de ces quelques heures tendues, certains ont renoncé à jeûner, d’autres ont coupé la poire en deux ou presque en décidant de « sauter » quelques jours mais pas tous.
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Merci au Tocsin.
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