Paris (IVe), ce mardi 16 mai. La Bulle a été inaugurée en présence de Thierry Moulin, administrateur de l’ARDHIS, Jean-Luc Romero, adjoint à la lutte contre les discriminations, Aude Le Moullec-Rieu, présidente de l’ARDHIS et Anaïs Perrin-Prevelle, co-présidente d’Outrans. Elle est située au 22 rue Malher, en plein cœur du Marais, à côté de la bibliothèque historique de la Ville de Paris, dont elle occupe l’ancien espace dédié aux expositions.
Grande salle d’accueil, salle de réunion, espace salon cosy, bureaux de confidentialité prévus pour les entretiens avec un professionnel (juriste, psychologue…), studio d’enregistrement insonorisé, forum conçu aussi bien pour des cours de yoga que pour des projections de films, des spectacles de théâtre… Rénovés par la Ville, moyennant 540 000 euros de travaux, les lieux, 520 m2 répartis sur deux niveaux pouvant accueillir une centaine de personnes, disent bien la pluralité des usages.
À travers ses permanences santé, psychologique, juridique… la Bulle s’adresse à « tous ceux qui ne trouvent pas leur place dans la vie quotidienne ni dans le milieu LGBT, victimes du racisme ou de la transphobie », observe Aude Le Moullec-Rieu, qui annonce qu’« un psychologue et un travailleur social de l’ARDHIS seront présents ».
Selon elle, « aujourd’hui, les homosexuels qui demandent l’asile viennent majoritairement d’Afrique subsaharienne francophone. Sénégal, Côte d’Ivoire mais aussi du Bangladesh, de Géorgie, d’Albanie et du Kosovo. Nous constatons une augmentation du nombre de Russes à cause de la conscription et de la guerre en Ukraine. » […]