« Ces trois histoires, ça ne vaut pas la prison. Je vous le dis ! » À la barre du tribunal judiciaire de Vienne, ce mercredi 17 mai, Abdenbi Ajaanoun, nerveux, n’a cessé de couper la parole à la présidente d’audience. Ce trentenaire, au casier judiciaire chargé de 18 mentions, a surtout menacé de s’en prendre à l’une de ses victimes : « Je vais m’entraîner en prison, je vais la retrouver, pour la violer, la percuter en voiture. » Il a fini par être expulsé de l’audience.
Ce résident du foyer Adoma de Pont-de-Chéruy était poursuivi pour une série de faits. Et notamment des menaces de mort à l’encontre de l’une des responsables du foyer. « Je vais te faire cramer dans ton bureau », avait-il hurlé, le 7 avril dernier, tout en empilant des pierres contre la porte du bureau, pour l’empêcher de l’ouvrir. Aussitôt alertés, les gendarmes avaient constaté que l’homme, dans un état second, sentait l’alcool, avait le regard dans le vide. « La directrice, c’est une menteuse alors que je la respectais. Je regrette toute la gentillesse que j’ai pu lui apporter », déclare le prévenu tout en niant les faits.
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