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En 2022, 211 400 cambriolages ou tentatives de cambriolages de logements ont été enregistrés en France par les services de police et de gendarmerie nationales. Environ un quart n’ont pas abouti, révèlent les chiffres du service statistique du ministère de l’Intérieur et de l’Insee publiés mercredi. En moyenne, cela représente 5,8 infractions pour 1 000 logements. Mais tous les départements ne se valent pas. Face au risque de cambriolage, il vaut mieux habiter dans des communes peu peuplées que dans les zones urbaines. On fait le point.
Les grosses agglomérations ciblées
Selon les chiffres du service statistique du ministère de l’Intérieur et de l’Insee, les cambriolages sont ainsi plus fréquents dans les départements concentrant les plus grandes agglomérations. C’est le cas des départements d’Île-de-France, de ceux de la vallée du Rhône, du pourtour méditerranéen, mais aussi des départements du Nord, de la Loire-Atlantique, de la Gironde, de la Haute-Garonne et de La Réunion. Ce sont d’ailleurs les Bouches-du-Rhône qui présentent le taux de cambriolage ou tentative de cambriolage pour 1 000 logements le plus élevé (11,4), devant le Rhône (10,2) et le Vaucluse (9,6).
À l’inverse, « les 14 700 communes dans lesquelles aucun cambriolage n’a été enregistré en 2022 sont moins peuplées (320 habitants en moyenne) et 99 % d’entre elles sont rurales », souligne l’Insee.
Sans surprise, le niveau de vie des habitants de la commune joue également un rôle dans le risque d’être cambriolé. Le taux moyen de cambriolages en 2022 est ainsi de 7,7 % dans les 25 % de communes où le niveau de vie médian est le plus élevé, alors qu’il n’est que de 5,3 % dans les 25 % de communes aux niveaux de vie médians les plus bas.
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Merci à Gauthier.
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