Ce jeudi 18 mai, Cyril C., un propriétaire à la rue dont la maison est squattée et devenue un point de deal, a posé sa tente devant le siège de son assurance pour éviter de régler les 50 000 euros de dégâts causés par les locateurs et les squatteurs.
Une lente descente aux enfers. Cyril C., propriétaire à la rue en raison de problèmes avec sa maison squattée sur Toulon, a planté sa tente, ce jeudi 18 mai, devant le siège de son assureur, pour réclamer des dommages et intérêts. Moins de 24 h après s’être installé devant les bureaux de la GMF, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), il a été délogé par la police, rapporte Le Parisien.
L’histoire commence 2013. Cyril C., propriétaire d’une maison à Toulon, loue son bien à un couple avec deux enfants. Mais les deux parents finissent par rompre et la mère, placée sous curatelle, ne paye plus les loyers. Face à cette délicate situation, il envoie alors des lettres recommandées, en vain.
Le logement se dégrade ensuite avec le temps. “Il commence à être squatté lorsque ma locataire est absente, il devient même un point de deal”, explique-t-il, au Parisien. En février 2022, la maison fait l’objet d’une procédure d’insalubrité mettant en demeure le propriétaire. Cyril C. doit alors réaliser d’importants travaux sous un délai de six mois, mais ne peut le faire faute de moyen.
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“Là, je n’ai plus de moyens de paiement, je suis interdit bancaire, je vis chez ma grand-mère. J’ai dormi sur la plage et dans ma voiture tout le printemps et l’été derniers, avec un budget alimentaire à 1 euro par jour…”, se souvient-il dans les colonnes du Parisien.
Selon ses estimations, le montant des travaux pour sa maison a été chiffré à 250 000 euros. Malheureusement pour lui, “l’assurance de l’ancienne locataire ne veut rien faire et la GMF ne veut toujours pas payer”.
(Merci à MarcelVincent)