Pour avoir servi d’intermédiaire, un policier marseillais a été condamné à deux ans de prison, dont un an ferme à purger sous bracelet électronique à domicile.
Les amitiés d’enfance se paient parfois au prix fort. Rachid, un policier marseillais âgé de 42 ans, en a fait l’expérience, jeudi 25 mai, devant le tribunal correctionnel. Il a été condamné à deux ans de prison, dont un an ferme à purger sous surveillance électronique, pour corruption et complicité de tentative de remise de trois téléphones portables à des détenus du centre pénitentiaire des Baumettes, à Marseille. Un « service » rendu à un copain avec lequel il avait grandi dans leur cité respective des quartiers Nord. Mais alors que Rachid avait choisi la voie de l’ordre et de la police, le second, lui, avait opté pour une carrière de voyou, jusqu’à devenir une figure éminente du narcobanditisme marseillais. Le policier « est victime d’une amitié de quartier », déplore son avocat, Karim Bouguessa, qui a fait appel de cette condamnation.
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