Le président d’Azerbaïdjan a encore menacé mardi d’attaquer l’enclave, isolée par un blocus depuis mi-décembre. Sous pression, l’Arménie a ouvert la porte à une concession sur le statut de la région autonome pour obtenir la paix.
En 2020, l’Azerbaïdjan, au terme de 44 jours d’une guerre meurtrière, a repris le contrôle de 70% de l’enclave. Le 12 décembre dernier, Bakou a franchi un nouveau pas en installant un blocus sur la seule route reliant l’enclave à l’Arménie voisine. (…) où passaient jusqu’alors nourriture et médicaments, ne laisse plus passer désormais que les convois de la Croix-Rouge pour le transfert, au compte-goutte, des malades urgents.
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(…) les Occidentaux tentent les uns après les autres une médiation entre le président azéri Aliev et le premier ministre arménien, Nikol Pashinyan. « Les Occidentaux mettent la pression sur l’Arménie pour céder le Haut-Karabakh. Pour eux, c’est la seule manière d’avancer », confie une source diplomatique d’Artsakh. « La France est l’exception. Je dirais même, le président français est l’exception. Mais quand les Occidentaux vont sous une même bannière européenne, la France est contrainte de revoir sa position. Elle ne peut se permettre de se retrouver hors-jeu ».
(Merci à LPF.)