02/06/23
Traduits au tribunal de Saint-Omer en comparution immédiate mercredi, ils se rejettent la responsabilité des violences, contestent les faits. Il s’avère dés lors difficile de déterminer avec précision les responsabilités de chacun. La procureure décrit « une scène complexe de violences, de chaos où l’on n’a pas assez d’éléments pour entrer en voie de condamnation » malgré des blessures causées aux gendarmes.
La défense des prévenus va dans le même sens, et pose aussi la question sur les autres gardés a vue. Où sont-ils ? La scène est violente, entre 30 et 50 migrants prennent le bateau, ça va vite… Ils demandent la relaxe. Ce qu’a suivi le tribunal, qui se montre néanmoins solidaire des forces de l’ordre.
26/05/23
Quatre hommes afghans, albanais et kurdes âgés d’une vingtaine d’années seront jugés mercredi en comparution immédiate, après des violences commises jeudi sur des gendarmes à Oye-Plage. Ils sont suspectés d’avoir attaqué à coups de cailloux et de bâtons les militaires qui tentaient d’empêcher une traversée de la Manche pour l’Angleterre.
(…) Sur les 38 migrants interpellés dans la foulée, quatre sont déférés ce vendredi devant un juge des libertés au Parquet de Saint-Omer, avant leur jugement mercredi en comparution immédiate. Ils encourent des peines allant jusqu’à 10 ans de prison, car les violences ont été commises avec trois circonstances aggravantes, en réunion, avec armes et sur des militaires. Deux autres personnes sont suspectées d’être impliquées, mais à un degré moindre. Elles seront jugées en avril 2024.
Selon le Procureur de Saint-Omer, les interventions des forces de l’ordre pour tenter d’empêcher les traversées sont de plus en plus tendues alors que ces migrants sont prêts à tout pour rejoindre l’Angleterre, après un déjà long et difficile périple jusqu’en France.
25/05/23
Trente-huit migrants ont été placés en garde à vue jeudi pour «violences en réunion» après que trois gendarmes ont été blessés alors qu’ils voulaient empêcher une embarcation de prendre la mer à Oye-Plage.
Ces trois gendarmes circulaient en buggy quand ils ont été caillassés jeudi matin par des migrants, ce qui a entraîné la perte de contrôle de leur véhicule. «Le pare-brise d’un des buggy a éclaté suite au jet d’une pierre» et il a «fait une embardée dans des sables mous, entraînant son retournement», a précisé le parquet. L’agression «s’est poursuivie sur les trois gendarmes coincés dans le buggy avant une intervention rapide de leurs collègues pour les dégager».