Un individu de grande taille et en habits sombres émerge de la rue Jangot pour traverser la rue de Marseille en direction du Rhône. Il avance courbé, poussant un objet roulant pouvant être un chariot de courses dont le contenu n’est pas identifiable… Cette silhouette, filmée par la vidéosurveillance de la ville de Lyon (Rhône) le 24 octobre 2019 à 3 heures du matin, est-elle celle d’Alassane S., meurtrier présumé d’une escort-girl de 23 ans tuée dans des circonstances effroyables et dernière personne à avoir été en contact avec la victime, disparue le 23 octobre 2019 ?
[…]L’autopsie a révélé que la jeune femme, entravée avec 40 m de film alimentaire, des sacs plastique et un cordon électrique, est morte noyée. La submersion a été précédée d’un traumatisme au niveau de la moelle épinière. La victime, qui a eu le cou transpercé par une arme blanche tranchante et pointue, était donc paralysée quand son bourreau l’a enroulée et compressée en sous-vêtements dans son futur linceul de plastique.
Ce crime atroce a plongé la famille d’Anne-Laure dans la plus grande affliction. « Une jeune femme très belle et très intelligente qui voulait être aimée mais se mettait en danger », a décrit sa mère. Née à Djibouti et adoptée à quatre mois, cette enfant « adorable jusqu’à ses 12 ans a ensuite commencé à sombrer dans les addictions », a relevé son père.
[…] S’il n’y a pas de preuves ADN, plusieurs éléments ramènent à Alassane S. […]
