Les faits remontent au 9 avril. Une jeune femme d’une vingtaine d’années déambulait dans le marché aux puces de Vaulx-en-Velin lorsqu’elle sentit un homme se glisser derrière elle et lui empoigner la fesse droite.
“J’étais choquée et je ne savais pas quoi faire. Alors je l’ai suivi”, dit-elle au tribunal. La jeune femme décida alors de confronter son agresseur au beau milieu du marché. L’homme, certainement embarrassé, tenta de prendre la fuite. C’est alors qu’elle cria : “ne le laissez pas partir !”. Interpellé par les vigiles du marché aux puces, l’homme fut ensuite remis à la police afin d’être questionné.
“On était en plein ramadan, pour les vrais musulmans c’est péché de même regarder les formes d’une femme”, explique l’Algérien au juge pour clamer son innocence. “Je ne l’ai pas fait. Et si je l’ai fait, c’était involontaire, c’est sûr et certain”, résume-t-il au tribunal.
Cependant, toutes les déclarations du prévenu ne sont pas aussi raisonnables et certaines lui portent particulièrement préjudice en salle d’audience. “Si elle ne veut pas se faire toucher les fesses, elle n’a qu’à pas aller au marché”, disait notamment l’homme aux enquêteurs de police qui l’auditionnaient.
[…]Finalement, le prévenu a été reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés et devra verser les sommes sollicitées par l’avocat de la partie civile à la victime, pour un total de 1300 euros. De plus, il est condamné à un an de prison ferme avec maintien en détention et il sera inscrit dans le fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).