Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a publiquement dénoncé la mauvaise gestion de l’immigration de son pays dans le quotidien Aftonbladet (daté du 6 juin).
(…) Dans un article intitulé “Trois choses sont nécessaires pour remettre la Suède ensemble”, Kristersson expose une réforme radicale des politiques d’immigration de son pays, soulignant son souhait de voir la politique migratoire suédoise devenir la plus stricte d’Europe.
Soyons clairs : une immigration massive ne fonctionne tout simplement pas. Par conséquent, nous devons changer la politique migratoire suédoise pour qu’elle devienne la plus stricte de l’UE. Un non à l’asile signifie non et ensuite vous devez quitter le pays. Cela devrait être évident mais ne l’est pas.
Aftonbladet
Sans dénoncer entièrement l’immigration, Kristersson insiste sur la nécessité de mettre à jour les politiques d’intégration et de réprimer les faux demandeurs d’asile qui encombrent le pays. Kristersson demande également de nouveaux tests de citoyenneté qui donnent la priorité à la connaissance de la langue suédoise parmi les nouveaux arrivants, dans l’espoir de réduire le nombre de réfugiés exclus de la société suédoise.
(…) Kristersson a promis un “changement de paradigme” dans la gestion de l’immigration par la Suède lors de son entrée au pouvoir l’année dernière, promettant de mettre fin à des décennies de politique d’immigration libérale menée par les sociaux-démocrates. Kristersson a également fait référence aux politiques d’asile danoises comme un modèle à suivre pour la Suède au cours de la prochaine décennie, le Danemark étant félicité pour sa gestion stricte des demandes d’asile.
(…) Sur la scène européenne, la Suède a profité de sa présidence du Conseil de l’UE pour renforcer la résolution du bloc contre l’immigration clandestine, le gouvernement ayant averti que le chômage de certains groupes d’immigrants posait un problème budgétaire majeur aux finances du pays.