Pratiques sexuelles extrêmes imposées, étranglements, coups violents, humiliations, menaces de mort et même possible contamination à un virus. Les soupçons pesant sur ce collaborateur parlementaire au parcours brillant, œuvrant auprès d’une sénatrice Renaissance (majorité), sont lourds. Très lourds. Âgé de 26 ans, ce jeune homme, diplômé de Sciences-po Paris et conseiller politique au Sénat depuis cinq ans, a été placé en garde à vue ce mercredi dans les locaux du 3e district de la police judiciaire de Paris.
Selon nos informations,confirmées de source judiciaire, son interpellation a été menée sur commission rogatoire d’une juge parisienne qui instruit un dossier ouvert notamment pour « viols », « violences volontaires », « séquestrations », « administration de substances nuisibles », « atteinte à l’intimité de la vie privée » et « menaces de mort ». Au moins six femmes ont déposé plainte contre ce collaborateur parlementaire. D’autres témoignages évoquant son comportement brutal auraient été transmis à la justice. Parmi les victimes déclarées figurent des femmes travaillant dans les milieux politiques, dans des institutions locales ou nationales, certaines rencontrées sur les bancs de Sciences-Po.
[…]Depuis son entrée dans la vie politique, il a travaillé pour deux sénatrices, d’abord l’une appartenant au parti Les Républicains, la seconde pour Renaissance (Ex-La République en Marche !). […]
Une autre accuse le suspect de lui avoir imposé une relation sexuelle alors qu’il se savait porteur d’une maladie transmissible sexuellement. […]