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Ce vendredi midi, l’établissement a dû faire face à l’intrusion de plusieurs dizaines de jeunes cagoulés, qui ont tiré des mortiers, mais aussi des fumigènes. Certains supposent qu’il s’agit d’élèves qui avaient été exclus à la suite d’un premier incident mardi 6 juin.

Des scènes d’une rare « violence » et le goût amer d’une fin d’année « gâchée ». Voilà, en substance, l’ambiance de ces dernières heures au lycée Frédéric-Mistral à Fresnes (Val-de-Marne). Plusieurs dizaines d’individus, cagoulés, masqués et vêtus de noir ont fait irruption dans l’établissement en fin de matinée, un premier groupe par l’entrée principale, un second par l’arrière, pour une attaque qui semblait bien organisée.

« Ils ont fait exploser de gros pétards et des fumigènes », a indiqué le rectorat dans l’après-midi. « Des animaux » auraient même été dispersés dans les couloirs, des « souris blanches, des criquets et un rat », selon des témoins rencontrés sur place.

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À Fresnes, c’est vers 11 heures que les assaillants ont fait exploser les premiers projectiles. Une fois dans la cour, ils visent la salle des professeurs, où une dizaine d’enseignants est réunie en vue de leur pause déjeuner. « On a eu peur. On se demandait ce qu’il se passait. On s’est approchés et on a juste eu le temps de fermer les fenêtres, sinon on recevait les mortiers, relate choquée cette professeure, en poste depuis plusieurs années. Ça a été l’enfer. »

Une enseignante coincée dans le sas de sécurité, au milieu des fumigènes

Une dizaine d’élèves qui venaient saluer en cette fin d’année leurs professeurs se sont mis à l’abri quand une seconde salve a été donnée. Des tirs de mortiers et fumigènes ont aussi retenti dans les couloirs. Le bureau du proviseur adjoint a été visé, le linoléum d’une salle endommagé.

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Le lendemain, les enseignants s’étaient réunis et le proviseur avait finalement décidé de mettre à pied les deux classes, soit 67 élèves. Il semblerait que ce soit les mêmes individus qui soient revenus. Mais le rectorat a indiqué n’avoir « aucune information d’un lien éventuel entre ces faits et ceux de mardi à cette heure. » Sur place, cette professeure s’énerve : « Je ne comprends pas pourquoi les EMS n’ont pas été appelées dès mardi ou mercredi matin. »

(…) Le Parisien

(Merci à turlututu2)

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