10/06/2023
Séquestré et violenté dans la nuit du 15 au 16 mai, le gérant de la Mie Câline ferme son commerce. « Travailler à Creil, je ne peux plus, c’est plus possible, trop d’insécurité, glisse-t-il. Je ne veux plus rester ici, je n’ai qu’une envie, c’est de partir. On ne voyait pas la fin comme ça, mais je ne peux plus vivre dans cette angoisse. Car ça recommencera… »
[…] « Une dizaine de faits, jauge le futur ex-patron. J’ai eu deux home jacking, deux attaques à main armée. Les cambriolages, je ne les compte même plus… En seize années d’activité, je pourrais faire trois tomes de 1 000 pages avec tout ce qui s’est passé ici. » […]
« Ça a choqué beaucoup de monde ici, souffle Soraya, après avoir pris connaissance du message. Si même la Mie Câline ferme, il ne va pas rester grand-chose dans cette rue. Les Creillois y étaient attachés, il y avait tout le temps du passage. » « C’est triste pour Creil et ses commerces mais il faut le comprendre, abonde Omar. Après ce qu’il a vécu c’est normal de vouloir quitter cette ville. »
21/05/2023
/05/23
Dans la nuit de lundi à mardi, le gérant de la Mie Câline à Creil (Oise) a été agressé et violenté pendant des heures par des individus pour de l’argent. Relâché dans une station-service, il a été hospitalisé. S’attendant à un butin de plusieurs dizaines de milliers d’euros, c’est finalement entre 2 000 et 3 000 € qui auraient été volés.
Selon les informations du Parisien, tout a commencé par l’intrusion de plusieurs individus au domicile du gérant, vers trois heures du matin, dans un village du sud-est de l’Oise. La victime est emmenée de force, dans sa propre voiture, jusqu’à une forêt du secteur. S’en sont suivies plusieurs heures de coups et de sévices qui n’avaient qu’un seul objectif : lui subtiliser de l’argent. Les malfaiteurs n’ont pas hésité à le violenter, notamment à l’aide d’un marteau.
Dans un second temps, la victime est transportée à la Mie Câline de Creil pour y prendre le fond de caisse. […] Les violences se poursuivent, il est alors menacé d’un couteau. Sous ce déluge d’agressivité, le patron finira par remettre le code de sa carte bancaire. […]