“La caravane de l’horreur”: un viol en réunion ouvre la première cour criminelle du Var
La cour criminelle du Var entame sa première session avec le renvoi de trois sans-papiers algériens, accusés de viol en réunion commis le 6 novembre 2019 à Cogolin.
[…]La première affaire de la toute nouvelle cour criminelle du Var s’ouvre ce lundi sous la présidence de Patrick Véron. En l’absence de jurés, il devra se prononcer avec ses quatre assesseurs d’ici mercredi sur la culpabilité d’Amir Laouar, Akram Massikh et Karim Matmad.
Les deux premiers sont accusés de viol en réunion, le troisième de complicité de viol en réunion et d’agression sexuelle sur personne vulnérable.
La caravane de l’horreur
Les trois hommes, clandestins originaires d’Algérie, ont été formellement identifiés par la victime quelques heures après les faits. Le 6 novembre 2019 à Cogolin, Marie-Louise (le prénom a été modifié) était mise à la porte par son beau-père après une dispute. N’ayant nulle part où dormir, elle appelait Nasser, “une connaissance”, qui l’emmenait dans un campement occupé par des personnes en état de précarité dans une zone boisée de la plaine de Cogolin.
[…]Ces faits étaient corroborés par plusieurs éléments techniques, et notamment les marques de coups relevés sur la victime ainsi que la présence de l’ADN d’Amir Laouar et Karim Matmad sur sa veste. En outre, les téléphones portables des mis en cause bornaient dans le secteur au moment des viols.
Tout au long de l’instruction, les accusés ont nié les faits, arguant que Marie-Louise, toxicomane, se prostituait afin d’obtenir de la cocaïne. Amir Laouar a pourtant fini par reconnaître un rapport sexuel tarifé ce 6 novembre. Dans une autre version, il a prétendu que Marie-Louise avait tout inventé car Nasser ne l’avait pas fournie en stupéfiants comme promis.
Marie-Louise, elle, était persuadée que Nasser l’avait consciemment livré à ces hommes afin d’obtenir “des prix sur la drogue”.
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