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Le parti d’extrême droite Vox s’est installé samedi, en coalition avec le Parti populaire (conservateur) à la tête de dix villes d’importance en Espagne, une alliance qui pourrait être renouvelée au niveau national après le scrutin législatif du mois prochain.

La cité médiévale de Tolède et la ville septentrionale de Burgos figurent parmi les villes qui se sont dotées d’une municipalité de coalition PP-Vox après les élections locales et régionales du 28 mai.

Dans un communiqué, Vox a expliqué qu’il cherchera à supprimer les services municipaux “idéologiques” comme ceux consacrés à la promotion de l’égalité qui “gaspillent” de l’argent et n’ont pas résolu “les vrais problèmes” des gens.

Les succès de la droite et de l’extrême droite au scrutin du 28 mai ont conduit le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez à convoquer des élections législatives anticipées pour le 23 juillet. Les sondages indiquent que le PP devrait remporter la majorité dans la plupart des circonscriptions mais se verrait obligé de conclure une alliance potentiellement inconfortable avec Vox pour pouvoir former un gouvernement.

Pedro Sanchez a fait de la menace d’un gouvernement incluant ce parti anti-féministe et conservateur socialement un thème central de sa campagne pour être réélu. Jeudi, un accord conclu entre le PP et Vox pour gouverner la région de Valence (Est), à un peu plus d’un mois des élections nationales, a suscité la controverse.

Le responsable de Vox à Valence, Jose Maria Llanos, a déclenché un tollé en déclarant que “la violence de genre n’existe pas“. Le dirigeant du PP, Alberto Nunez Feijoo, qui cultive une image de modéré, a immédiatement tenté de se distancier en tweetant que “la violence de genre existe bel et bien“, ajoutant que “le PP ne reculera pas dans le combat contre ce fléau“.

bfmtv

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