Les auteurs des violences urbaines de ces derniers jours montrent un profil particulier, marqué par leur jeune âge et par l’utilisation de moyens technologiques leur permettant d’être très connectés.
[…]Les policiers notent que nombre d’adolescents agissent par groupes de 30 à 50 personnes de façon très organisée et mobile, mettant parfois le feu à un point précis, puis 10 minutes plus tard à un autre. Chez les plus jeunes manifestants, entre 12 et 13 ans, les policiers soulignent toutefois qu’ils apparaissent moins organisés que leurs aînés.
[…]Selon des sources policières, contrairement aux émeutes de 2005 lors desquelles les policiers devaient faire face à des manifestants suivant des points de fixation, les forces de l’ordre doivent cette fois se mobiliser partout, rendant leur travail particulièrement complexe.
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