Ils ont été agressés pour avoir voulu faire leur travail. Au lendemain de la troisième nuit d’émeutes à la suite de la mort de Nahel, au moins sept journalistes ont été agressés physiquement dans le cadre de leur fonction, partout en France, rapporte au Figaro, Pauline Adès-Mével, porte-parole de Reporter Sans Frontière.
Pour avoir pris une photo ou simplement pour avoir couvert l’événement, des reporters ont été pris à partie par des groupes de jeunes émeutiers. Imposant leur loi aux abords de leurs quartiers, ces derniers n’ont pas hésité à insulter ou molester des membres de la presse. Les coups reçus, parfois extrêmement violents, ont conduit certains journalistes aux urgences, dont ils sont ressortis avec des points de suture. […]