Fdesouche

Événements annulés, fermeture anticipée des transports en commun, pays qui mettent en garde leurs ressortissants… Frank Delvau, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) Paris-Île-de-France évoque un nouveau coup dur pour les professionnels du secteur.

L’impact des émeutes sur le tourisme à Paris est déjà catastrophique. Il y a bien sûr les restaurateurs et les hôteliers dont les établissements ont été directement la cible des violences urbaines.

Mais tous les autres ou presque sont eux aussi touchés, indirectement. Je pense par exemple à un collègue de Clamart (Hauts-de-Seine), obligé de fermer son restaurant à 20 h 30 pour respecter le couvre-feu décidé par le maire après l’incendie d’un tramway dans sa commune. Beaucoup de restaurateurs sont également contraints de finir plus tôt leur service afin de permettre à leurs salariés de rentrer chez eux, alors que les bus et trams cessent, depuis jeudi et au moins jusqu’à ce soir samedi 1er juillet, de circuler à 21 heures. […]

Redoutez-vous les effets des émeutes sur l’attractivité touristique de Paris et de la France en général ?

Comme me le disait récemment un touriste, Paris restera toujours, quoi qu’il arrive, « la plus belle ville du monde ». Mais les images et les commentaires que relaie depuis quelques jours la presse étrangère avec parfois une forme de délectation font presque croire à une guerre civile. Certains pays comme la Grande-Bretagne ou les États-Unis ont d’ores et déjà mis en garde leurs ressortissants, auxquels ils conseillent d’éviter les zones d’émeutes. […]

Par ailleurs, il ne faudrait pas que de tels événements se reproduisent lors des deux manifestations sportives majeures qui se profilent et qui servent de caisse de résonance, la Coupe du monde de rugby, prévue en septembre et octobre, ainsi que les JO, programmés l’été prochain. L’effet serait véritablement désastreux.

La Croix

Fdesouche sur les réseaux sociaux