Cette cagnotte est largement accusée par ses opposants de légitimer le racisme ou encore la violence dans la police. Et de nombreuses voix médiatiques, pas seulement dans la classe politique – la Première ministre Elisabeth Borne a dénonce une cagnotte qui “ne contribue pas à l’apaisement” – s’y opposent sur les réseaux sociaux.
Joalukas, le fils cadet de Yannick Noah, exprime sa colère sur les réseaux sociaux
Une solidarité à deux vitesses, largement dénoncée sur les réseaux sociaux, qui ne passe pas non plus pour Joalukas Noah, le dernier du clan Noah qui a fêté ses 19 ans le 10 juin dernier. Le fils de l’ancien champion de tennis devenu chanteur à succès et de son ex-femme Isabelle Camus a réagi par une publication en story de son compte Instagram.
Le 3 juillet, le cinquième enfant de Yannick Noah – qui vit désormais au Cameroun comme chef de village – a donc publié une photo de la fameuse cagnotte polémique dans sa story, et a ajouté le commentaire suivant : “La France vient tout juste de remporter la Coupe du monde du racisme, encore”. Voilà qui en dit long sur son écœurement.
Âgée de 17 ans, la fille de l’ancien joueur de l’Equipe de France suit de très près ce dossier. Le 30 juin, déjà, elle avait marqué son soutien à Nahel via ses réseaux sociaux, comme sa mère Wahiba qui avait réclamé la justice pour le jeune adolescent décédé. Cette fois-ci, c’est spécifiquement au sujet de la cagnotte que l’aînée de « Kaiser Franck » s’est positionnée.
Relayant un message du député LFI David Guiraud, qui s’était signalé il y a quelques jours en clamant « je n’appelle pas au calme, j’appelle à la justice » avant que les heurts n’explosent et deviennent hors de contrôle, elle s’est étonnée de voir la cagnotte pro-policier prospérer, alors qu’un projet similaire avait été clôturé en deux jours à peine à l’époque des gilets jaunes :
Le monde à l’envers.
Puis, sur un deuxième post du même acabit, l’adolescente est allée encore plus loin avec un jeu de mot particulièrement accusateur pour son pays :
Notre belle souFRANCE
Le message est clair : Hiziya Ribéry est offusquée par la mentalité de certains de ses compatriotes, plus prompts à venir en aide à la famille du policier qu’à celle de Nahel. Et elle ne semble pas particulièrement fière de partager sa citoyenneté française avec cette tranche de la population.
